Il est temps en effet de revisiter notre modèle de gestion des services publics, en particulier celui de l’eau et de l’électricité, à l’heure où la Société d’Energie et d’Eau du Gabon espace clients fait face à de nouveaux défis majeurs.
Dans mon ouvrage “Contribution à l’instauration d’une nouvelle république pour un nouveau Gabon” présenté le 07 avril dernier, j’avais formulé la Proposition n°30 qui portait sur la nécessité de scinder la SEEG en deux entités distinctes : l’une dédiée à la production et à la distribution d’électricité, et l’autre à l’eau potable.Cette réforme visait à renforcer la transparence, améliorer la qualité de service, et garantir un accès équitable aux ressources essentielles à tous les citoyens. La gestion efficace de nos ressources naturelles, à la lumière des attentes légitimes des Gabonais, nécessite des structures modernes, réactives, et adaptées aux réalités de notre époque.
Aujourd’hui plus que jamais, nous devons encourager cette réforme pour que la SEEG puisse répondre aux besoins croissants de la population et contribuer de manière optimale au développement économique du Gabon. La modernisation de cette entreprise publique est un enjeu de souveraineté nationale. Il est essentiel de garantir que chaque Gabonais, dans les villes comme dans les campagnes, puisse bénéficier d’un accès fiable et durable à l’eau et à l’électricité.Il est temps de passer à l’action. Le Gabon mérite une SEEG plus forte, plus transparente et au service de tous. Restons unis pour un avenir meilleur.
Julien NKOGHE BEBALEAncien Premier Ministre, Auteur de “Contribution à l’instauration d’une nouvelle république pour un nouveau Gabon”
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