Dans le souci de satisfaire sa clientèle, la Société d’Energie et d’Eau du Gabon (SEEG) a tenu à l’issue d’une visite des différents sites à communiquer sur les difficultés d’approvisionnement en eau potable dues au phénomène saisonnier d’étiage correspondant à une baisse du niveau d’eau des rivières Mbè, Saza, Meba, Assango qui alimentent la Nzémé. La saison sèche bat son plein en ce mois de juillet au Gabon. Les cours d’eau ne sont plus approvisionnés en eau, et ce à cause du manque de pluie. Conséquences, la production en eau par la SEEG a baissé considérablement en cette période de saison sèche. Le niveau d’eau du site d’exploitation de la Mbè normal est de 5 mètres. En ce moment il est descendu en dessous de 3 mètres. En effet, l’usine de production principale d’eau potable est la Nzèmé qui est le principal cours d’eau utilisé depuis 50 ans. Son niveau d’eau très bas ralentit la production d’eau journalière qui est actuellement de 85000 mètres cube par heure au lieu de 100.000 habituellement. Soit une baisse de 15% de la production d’eau journalière, d’où les difficultés d’approvisionnement en eau dans certains quartiers, renseignent les responsables de la SEEG. Pour faire face à ces difficultés, la SEEG a mobilisé toutes ses équipes sur les sites principaux, afin de remédier au déficit d’eau. Il s’agit des sites de Mbè, Saza et Meba, côté Nord et la rivière Assango côté Sud qui alimentent la Nzémé. Il faut souligner que le site de la Mbè est la deuxième station de pompage qui alimente la ville de Ntoum et son assèchement diminue la production en eau potable. C’est ce que Raphael Mburu, chef de service exploitation à la SEEG a tenu à expliquer aux médias présents sur les lieux. Selon lui : « La quantité d’eau produite par Ntoum 5 et Noum 6 en décembre qui correspond à la saison des pluies n’est pas la même en juillet, mois de saison sèche. » Il a tenu à expliquer les difficultés que rencontre la société à remédier à la situation. Selon lui, la production d’eau dépend en effet de la pluviométrie. Il explique que l’eau de surface est pompée des sites et stockée à la Nzémé pour traitement (clarification et traitement), avant son approvisionnement sur Libreville, Owendo et Akanda. La SEEG n’utilise pas que de l’eau de surface. La société utilise aussi l’eau souterraine, obtenue à partir de forage. Toutefois, des dispositions ont été prises pour ne pas assécher la nappe phréatique. Avant de finir cette visite de différents sites d’exploitation d’eau à Ntoum, la SEEG par la voix de son directeur de l’eau de l’Estuaire Nlome-Nze Philippe a tenu à lancer un appel à sa clientèle, en vue de l’utilisation rationnelle de l’eau afin de lutter contre le gaspillage de la ressource. Il a tenu aussi à rassurer les populations, car « la SEEEG procède à des manœuvres de vannes sur le réseau suivant un programme des équipes techniques. Cette opération consiste à alterner la distribution d’eau dans certains quartiers en manques d’eau. » En outre, la SEEG invite les populations à signaler toutes fuites constatées, afin d’éviter le gaspillage d’eau. La visite s’est achevée par la présentation et l’explication des différentes étapes de production d’eau potable à Ntoum. Marielle Ilambouandzi ]]>
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