Le mandat de Julien Nkoghe Békale, à la tête du gouvernement gabonais, est taxé de «fiasco» par certains observateurs avertis. Certaines langues bien pendues prétendent que le premier ministre et son équipe devraient démissionner, ce nonobstant le fait que l’assemblée nationale lui ait accordé sa confiance.
Il faut dire qu’entre « opération scorpion » et autres, le Premier ministre ne sait plus où donner de la tête. En effet, l’opinion publique voit en ces malencontreux événements une faille au niveau du gouvernement qui serait le résultat d’une mauvaise gouvernance de la part de Julien Nkoghe Bekale. De ce fait il devrait soit démissionner soit se faire limoger par le chef de l’État qui attend des résultats concrets pour le bien-être des populations.
D’ailleurs, certains activistes et leaders de l’opposition n’ont pas manqué de le faire remarquer en disant qu’étant donné que les faits se sont passés en plein exercice de ses fonctions, il doit lui aussi être soumis à un examen pour plus d’éclaircissement sur cette affaire. « En l’absence d’Ali Bongo Ondimba, la responsabilité de la gestion de la chose publique incombait à Julien Nkoghe Bekale qui a laissé faire » a estimé Nicolas Nguema, président du parti pour le changement (PLC) et membre du collectif Appel à agir.
Lors de son discours des vœux à la Nation le 31 décembre dernier, le chef de l’État, Ali Bongo Ondimba, a fixé le cap qui devrait guider l’action des responsables publics. Il s’est montré ferme dans son intervention. Ali Bongo Ondimba a clairement indiqué, en effet, que « 2020 devra être l’année de la réaffirmation de la valeur du travail, mais du travail bien fait et concret dont on peut voir, toucher du doigt et mesurer le résultat. Ce sont là mes fermes instructions ».
De mémoire, nommé chef du gouvernement en janvier 2019, lors de la convalescence d’Ali Bongo, Julien Nkoghe Bekale est soupçonné d’être l’un des proches de l’ex-collaborateur directeur de cabinet du chef de l’État, qui échappent pour l’heure à la croisade anticorruption en cours.
S’il est vrai que l’actuel premier ministre ait eu main mise sur les détournements de deniers publics qui font scandales en ce moment dans le pays, on serait tenté d’affirmer au risque de se tromper, que ses jours à la tête du gouvernement gabonais sont comptés.
La rédaction
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