Suite à l’appel du corps enseignants et des étudiants de l’Institut Africain d’Informatique (IAI), l’Association des Jeunes Emergents Volontaires (AJEV) a procédé le week end dernier, à l’assainissement de l’établissement, et au chemisage de la peinture sur plusieurs bâtiments. L’objectif étant de permettre aux étudiants de reprendre les études dans des meilleures conditions. L’institut qui ne finissait plus de se dégrader après des difficultés financières et un an sans cours, a subi une cure de jouvence le week-end dernier. Donacien Guifo Kouam, Délégué des Enseignants de l’IAI a d’ailleurs déclaré que « l’établissement était dans un état vraiment d’abandon. Avec le soutien de cette association, nous percevons beaucoup de lumière ce matin, tout se passe bien. Il y a de la peinture partout. Nous sommes très heureux de cette assistance ». Pour Dhyl Ibinga, le Coordinateur général AJEV dans le 5e arrondissement de Libreville : « un symbole comme IAI, le voir dans cet état était peu commode. L’établissement était dans de hautes herbes. On a procédé au désherbage, au rafraichissement de la peinture de la barrière et de plusieurs bâtiments. Mais, le problème doit être réglé de manière globale. Nous, on apporte notre contribution, l’essentiel est que les cours puissent reprendre dans un environnement sain ». Rappelons que l’Institut Africain d’Informatique (IAI) est une école inter-États basée à Libreville, créé en janvier 1971 au Tchad. Ses Etats membres sont : le Bénin, le Burkina Faso, le Cameroun, la Centrafrique, la Côte d’Ivoire, la république du Congo, le Gabon, le Niger, le Sénégal, le Tchad, le Togo. Malheureusement, et ce depuis sept ans, une crise financière touche l’établissement. Le ministre Guy Bertrand Mapangou avait affirmé lors d’un conseil interministériel, que « L’établissement accumule à ce jour 10 mois d’arriérés de salaire. À cela s’ajoute le non versement des cotisations sociales des agents. Sur 11 Etats membres qui composent l’IAI, seuls 4 Etats à savoir le Niger, le Burkina-Faso, le Togo et le Gabon s’acquittent régulièrement de leurs cotisations. Certains Etats membres tels que la République Centrafrique accumule une dette de l’ordre 600 millions de francs CFA alors que celle du Tchad est évaluée à 300 millions de francs CFA ». Par Zeus]]>
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