La Cour d’appel de Libreville vient d’ordonner la mise en liberté d’office de Landry Amiang Washington. Néanmoins, l’activiste doit à nouveau comparaître le 13 janvier 2020 pour “outrage au chef de l’Etat”.
Jugé le 22 mars 2019 pour délit d’escroquerie et offense au chef de l’Etat, Landry Amiang Washington a été condamné à près trois ans de prison assortis de 4 mois de sursis. N’ayant pas purgé toute sa peine, l’activiste a été mis en liberté ce 06 janvier courant.
Son retour parmi les siens après un long séjour à sans famille risque d’être de courte durée car l’activiste acharné ayant choisi Ali Bongo Ondimba pour cible est désormais mis en cause dans le délit d’outrage au chef de l’État. Compte tenu de ses nombreuses offenses envers numéro 1 gabonais, Landry Amiang Washington est bien parti pour se retrouver à nouveau derrière les barreaux.
En effet, la répression de l’outrage au président de la République s’est largement bonifiée au détour de la révision du Code pénal. La loi n°042/2018 du 05 juillet 2019 amplifie les peines, en y consacrant une section spéciale pour réprimer cette infraction. Ainsi, «l’outrage envers le président de la République, commis en quelque lieu, en quelque occasion ou par quelque moyen que ce soit, est puni d’un emprisonnement de 5 ans au plus et pourra l’être en outre d’une amende d’un montant de 5 millions de francs au plus».
Décidément pas de chance pour Landry Amiang Washington qui risque gros dans cette affaire. Il faut pour ainsi dire que pendant son séjour à la prison centrale de Libreville, les choses ont énormément bougé derrière lui.
Focus Groupe Média
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