Interviewé récemment par la chaîne de télévision TV5 Monde Afrique, Landry Amiang Washington, qui a bénéficié, le 6 janvier courant, d’une liberté d’office prononcée par la Cour d’appel de Libreville après trois ans passés à la prison centrale de Libreville, prétend n’avoir aucun souvenir des faits qui lui sont reprochés.
D’après son interview à TV5 Monde Afrique, Landry Amiang Washington semble souffrir d’amnésie. En effet, après avoir passé 3 ans à la prison centrale de Libreville notamment pour « incitation à la révolte » et « outrage » au chef de l’État, l’activiste nie tout en bloc.
« Je ne sais pas c’est quoi l’insulte. Qui peut me démontrer que j’ai insulté ? J’ai insulté en disant quoi ? » Dixit Landry Amiang Washington. Dans ses propos il est clair qu’il réfute toute accusation pour délit d’outrage envers le chef de l’État. Seulement dans l’une de ses célèbres vidéos qui circule actuellement sur la toile, on peut clairement voir et entendre le concerné insulter haut et fort Ali Bongo Ondimba qui n’est ni plus ni moins que le président de la République gabonaise. Soit l’activiste souffre d’amnésie soit il veut mener l’opinion publique en bateau.
« Ali tu es un idiot ! Porte-moi plainte si tu veux. Chien ! Idiot ! » Avant de poursuivre « Je m’adresse à toi Ali Bongo, j’assume, fais ce que tu veux faire ». Toujours dans la même vidéo, le mis en cause, lance ce qui semble être une incitation à la révolte « N’y a-t-il pas un nationaliste dans l’armée ? Quelqu’un ne peut-il pas buter ce gars d’Ali Bongo ? Lui foutre une balle dans la tête pendant qu’il prend son avion, ou bien faire péter son avion ? », a questionné l’activiste en s’adressant au peuple gabonais.
Même si aujourd’hui, Landry Amiang Washington essaie de se défendre, soutenu par certains opposants qui prétendent que son interpellation serait dû à son appartenance politique, il est plus qu’évident au risque de se tromper qu’il a agit en toute lucidité et en connaissance des représailles. Car dit-on, nul n’est sensé ignoré la loi.
Pour rappel, Landry Amiang washington, mis en cause dans le délit d’outrage au chef de l’État, il doit comparaître le 13 janvier 2020 devant la Cour. Compte tenu de ses nombreuses offenses envers le numéro 1 gabonais, Landry Amiang Washington est bien parti pour se retrouver à nouveau derrière les barreaux.
FGM
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