Un an après l’inauguration du Guichet de l’investissement par Ali Bongo Ondimba, l’Agence national de promotion des investissements (ANPI-Gabon) a organisé un Talk ANPI-Gabon pour présenter l’impact de cet outil et ses perspectives en 2019. Nina Alida Abouna, la directrice générale de l’Agence nationale de promotion des investissements n’est pas peu fière du chemin parcouru par sa boite. Ce 15 janvier, soit un an après l’inauguration du Guichet de l’investissement, elle a organisé un Talk ANPI-Gabon pour apprécier le degré de rayonnement de l’agence. «Aujourd’hui nous avons pu échanger sur cet impact qui permet déjà au niveau du Guichet de l’investissement d’avoir toutes les administrations qui interviennent dans le processus de création d’entreprises. Notamment dans le cadre des administrations telles que les Impôts(…), la CNSS, la CNAMGS, le Registre de commerce, le Journal officiel. Et dans le cadre du Bureau des agréments, nous avons mis en place le manuel de procédure des activités réglementées en République gabonaise. Ce qui (…) permet d’avoir des administrations présentes au sein du Bureau des agréments. Notamment les administrations des Douanes, de l’Immigration, du CGC, de la Forêt, de l’Environnement, de l’Agriculture, du Commerce, de la Pêche. Toutes ces administrations sont présentes au sein du Guichet de l’investissement», a-t-elle déclaré. En un an d’exercice, a renchéri Ghislain Moandza Mboma, directeur de la Promotion des investissements à l’ANPI-Gabon, 97 volontés d’investir ont été déclarées tandis que 80 manifestations d’intérêt ont été enregistrées. 57% de ces manifestations ont été transformées en mémorandum d’entente et 12 en projets en cours de constitution. Ces chiffres encourageant mettent en exergue le rôle du Guichet de l’investissement, notamment dans le renforcement du potentiel économique du pays via la création et la formalisation des entreprises dans des délais raccourcis (48H). Ce Talk a également permis d’ouvrir une fenêtre sur les perspectives et les points d’amélioration. «Dans les perspectives, nous avons le lancement aujourd’hui des études de compétitivité filière qui sont organisées avec la présence des gouverneurs des différentes provinces pour une cohérence au niveau du développement territorial. Nous avons aussi parlé des formations qu’on va entreprendre dans le cadre de la formation “J’accompagne mon investisseur” pour renforcer les dispositifs auprès des conseillers économiques du Gabon dans les différentes ambassades, mais aussi les administrations qui sont en contact avec les investisseurs», a indiqué Nina Alida Abouna. Cette formation permettra l’ouverture des bureaux en France, en Inde et en Chine pour la promotion du Gabon. L’agence est également engagée dans la poursuite des études sur le Code des investissements, avec le démarrage «(…) des séminaires sur le Code des investissements et ainsi la poursuite des réformes à mettre en place dans le cadre du Haut conseil pour l’investissement (HCI).» Ces différentes avancées sont positivement appréciées par Liban Soleman, le PCA de l’ANPI-Gabon qui voit en l’agence «un donneur d’ordres qui organise la chasse pour tout le monde». «Aller chercher les investisseurs c’est organiser la chasse. Nous sommes dans une chasse élitiste». Le Gabon a certes des potentialités, mais il faut mettre en relief les entrepreneurs capables de mieux vendre la destination Gabon. Cette mission stratégique est du ressort de l’ANPI-Gabon estime Liban Soleman. Avec Gabonreview ]]>
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