« Les techniciens (…) travaillent avec les représentants de Facebook à l’étranger et nous espérons que rapidement ces problèmes techniques seront résolus » est la déclaration faite à la faveur du journal télévisé de 20h, de ce lundi 4 octobre 2021 par le représentant de l’Agence de Régulation des Communication Électroniques des Postes et de la distribution de la presse (ARCEP).
Une déclaration qui visait principalement à rassurer les internautes de ce que l’inaccessibilité constatée hier aux services Facebook, Instagram et WhatsApp ne concernait pas seulement que le Gabon mais le monde entier. Mais une déclaration qui voulait aussi pointer le rôle et l’expertise de l’Agence qui était à pied œuvre pour la résolution de ce problème et « un retour à la normale des différents services », bien sûr « avec les différents opérateurs en République Gabonaise ».
Mais sans surprise aucune, la déclaration a été tournée en dérision et diversement commentée sur les réseaux sociaux. Au motif, d’une part, que s’il est vrai et compréhensible que la panne de Facebook est mondiale, donc que la résolution incomberait à la centrale de Facebook, il ne serait pas compréhensible que les autorités de l’ARCEP annoncent que leurs techniciens serait à pied d’œuvre pour un retour à la normale de ses différents « services », dont Facebook, Instagram et WhatsApp.
En une seule question, à quel niveau pouvaient intervenir les techniciens de l’ARCEP dans la résolution d’un problème qui a eu lieu à la centrale Facebook en Californie aux États-Unis ? D’autre part, nombreux sont ceux qui, sur les réseaux sociaux, s’interrogent sur la capacité d’une intervention des techniciens dont parlent le communiqué, lorsque de nombreux problèmes liés à la numérisation et à la digitalisation de l’administration gabonaise se posent encore avec une certaine gravité. Des problèmes réels sur lesquels l’ARCEP serait très attendue.
Pour rappel, ce lundi 4 octobre aux environs de 16h30 les applications du groupe américain Facebook (Facebook, Instagram et WhatsApp) avaient subi une panne générale de plus de 6 heures.
Enfin, pour des observateurs beaucoup plus avisés, cette erreur procède beaucoup, soit d’un mot de trop du représentant de l’ARCEP sur le plateau de Gabon Télévision, soit d’une tentative de récupération du problème et de positionner comme acteur dans la solution « future » de celui-ci.
En attendant d’éventuelles reprécisions de l’Agence !
Commentaires