Que ce soit les préparatifs des fêtes de noël (la nativité du Christ) ou encore celles du nouvel l’an, le discours est pratiquement le même depuis quelques semaines, depuis l’avènement de ce mois de Décembre, chez la plupart des gabonais : « le budget est serré et l’avenir est pour le moment incertain… ». Des raisons qui ne font pas nécessairement l’affaire des commerçants qui se sont préparés en conséquence comme chaque année.
Noël approche à grand pas et la fièvre de cette fête est déjà perceptible. À quelques semaines de cette célébration, Libreville la capitale, et ses environs arborent déjà les couleurs de la fête. Rues, magasins affichent le visage jovial de cet événement festif. Pour le Nouvel an, certains souhaitent terminer l’année puis démarrer la suivante lors d’une veillée de prières avant de continuer la fête en recevant familles et voisins. Pour d’autres, c’est l’occasion de faire la fête autour d’un repas dans un pays où de nombreuses familles ne possèdent pas de gros moyens.
Le mois de fêtes et des retrouvailles va une fois de plus monopoliser les dépenses dans les ménages gabonais, ce en dépit de la vie chère et la situation économique du pays.Décembre c’est l’occasion des dépenses, les portefeuilles devraient saigner lourdement. Mais comme un adage qui dit que janvier est le long mois de l’année,il est nécessaire que malgré l’envie de se faire plaisir, il est important d’être prudent en ce mois de décembre pour éviter les crises de la ” janviose”.
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