L’artiste internationale Shan’l la kinda a récemment fait une sortie qui continue à faire couler beaucoup d’encre et de salive actuellement. En effet, face à la recrudescence des évènements organisés ici et là à travers le pays, la kinda s’étonne que des promoteurs puissent contacter des artistes en leur proposant des cachets ”minables”.
Les artistes payés en monnaie de singe, tel aurait pu également être le titre de cet article au regard du coup de gueule poussé par l’artiste Gabonaise internationale Shan’l. Selon elle, les promoteurs d’événements réduiraient les artistes gabonais à la ”mendicité”. Un fait qu’elle n’est pas d’ailleurs la seule à penser.
”Si vous n’avez pas de budget pour gérer un artiste, ne l’appelez pas, ne nous transformez pas en mendiants parceque c’est un don divin. 3 minutes sur scène, 3 minutes pour une chanson, c’est 3 minutes de notre vie. Les artistes gabonais aujourd’hui ressemblent à des mendiants”, a-t-elle fustigé.
Des propos corroborés par un autre artiste gabonais, Larynx Offishal, qui a relayé la vidéo dans laquelle Shan’l s’insurge contre ce genre cette pratique. Mais en l’absence des droits d’auteurs, privés pendant deux ans par la Covid19 de donner des concerts, les artistes qui sont des pères et des mères de familles, peuvent-ils faire autrement ?
Herton-Séna OMOUNGOU
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