Le samedi 6 février s’est ouvert, à Addis-Abeba, le 34ème sommet des chefs d’Etat de l’Union africaine (UA). Pour ce rendez-vous, qui s’est déroulé pour l’essentiel en visioconférence, plusieurs présidents étaient présents dont le président du Gabon, Ali Bongo Ondimba.
Ce sommet qui a marqué l’investiture du président congolais, Félix Tshisekedi à la présidence de l’UA, a également permis aux chefs d’Etat d’aborder les conséquences économiques de la pandémie ainsi que des stratégies de vaccination à venir.
Organisé exceptionnellement en ligne pour éviter toute contamination, ce sommet de l’Union Africaine se déroule exactement un an après la détection d’un premier cas de nouveau coronavirus en Egypte. A l’époque, l’arrivée de l’épidémie en Afrique avait fait craindre une explosion des fragiles systèmes de santé du continent. L’Afrique reste pour l’instant relativement épargnée par le nouveau coronavirus, avec 3,5% des cas et 4% des morts officiellement recensés dans le monde, selon le Centre de contrôle et de prévention des maladies de l’UA. Mais de nombreux pays sont actuellement confrontés à une seconde vague préoccupante et ont du mal à accéder aux vaccins. L’un des objectifs premiers du nouveau président, Félix Tshisekedi sera de mettre en place une réponse collective pour accélérer la campagne de vaccination en Afrique.
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