La conformité à la loi étant un des piliers de la bonne gouvernance, elle devrait s’appliquer à tous et de manière impartiale.
Fortement engagé dans la promotion des bonnes pratiques de gestion de la chose publique et montrant toujours le bon exemple, le numéro un gabonais à travers l’article 78 nouveau de ce projet institutionnel, démontre une fois de plus son sens démocratique.
En effet, nul n’est au-dessus des lois, même pas lui. C’est un message fort d’égalité lancé par Ali Bongo Ondimba, qui se dégage en l’article qui prévoit que《 La Haute Cour de justice juge le Président de la République en cas de violation de serment, de haute trahison pour faits commis de l’exercice ou à l’occasion de l’exercice de ses fonctions.》
Ce projet de révision constitutionnelle est le fruit d’une longue et mature réflexion pour la consolidation de notre démocratie et la promotion de cette nation gabonaise juste et prospère. En ce qu’il est connu que, l’histoire politique glorieuse de notre pays précède l’actuel projet de loi de 26 articles de notre Loi Fondamentale, aux fins de son arrimage aux exigences temporelles modernes et futuristes, cette innovation juridictionnelle sonne à jamais la diligente pérennité de notre démocratie.
En outre, qu’il s’agisse d’une indisponibilité définitive ou partielle du président de la République, l’interim sera de facteur assuré par un trio.
Ainsi, il a été logiquement convenu que ce sont les présidents des chambres parlementaires ainsi que le ministre de défense qui, tous les trois, aurait la charge de conduire cette période après constatation de la vacance, quelque soit la forme, par le chef du gouvernement auprès de la Cour constitutionnelle.
En ce qui concerne le choix des présidents du Sénat et de l’Assemblée Nationale, c’est simplement parce que ces derniers sont des représentants du Peuple de qui le Président de la République tient lui-même son mandat.
Pour ce qui est du ministre de la Défense nationale, fonctionnellement, il assure la protection du pays contre les ennemis extérieurs et participe à la sécurité du pays. Il est donc au cœur du dispositif qui veille à la stabilité du pays pendant cette période de transition jusqu’au retour en fonction du ou d’un (nouveau en cas d’élection en cas d’intérim) président.
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