Le Préfet du département de la Zadié dans la province de l’Ogooué-Ivindo a été violemment propulsé vers la sortie ce mardi 25 mai 2021 par des populations en colère.
Les habitants de Mekambo ont exprimé leurs mécontentements, et ont provoqués un levé de foulé qui serait consécutif aux innombrables plaintes relatives au conflit Homme-faune sur la table de l’autorité administrative qui n’auraient jamais connu de suite.
En effet, ce 25 mai 2021, les populations de Mékambo, dans la province de l’Ogooué-Ivindo ont décidé de monter au créneau pour dénoncer la menace des éléphants qui dévastent leurs plantations. Un mouvement d’humeur qui vient d’amener ces derniers, à s’en prendre aux autorités administratives notamment le préfet de la localité, Frédéric Moughandza.
Selon la page Facebook « Métandou mia Mékambo », alors que des hommes du quartier se rendaient comme à leurs habitudes, ils se sont retrouvez face à face dans la forêt avec une vingtaine d’hommes armés cagoulés. La manifestation s’est estompée aux alentours de 13 heures. «Le préfet échappe de justesse à un lynchage Salon, tables, armoires et même ustensiles de cuisine.
Par ailleurs, toutes les choses du préfet ont été saisies puis jetées à la rue. Il a été sauvé par les responsables du Collectif qui ont réussi à l’extirper et le remettre aux gendarmes. Il se trouve actuellement à la brigade de gendarmerie de Mekambo. Les manifestants semblent avoir de l’empathie pour les gendarmes», a relevé le page Facebook.
Plusieurs reproches ont été faites aux autorités administratives surtout concernant les problèmes auxquels font face les populations de cette localité. Au nombre desquels, la cohabitation entre les éléphants et les hommes. Une réelle préoccupation à l’origine des péripéties dans la cité ogivine. Il s’agit entre autres des destructions des plantations, agression dans les espaces réservés aux enfants et même pertes en vies humaines. Excédés, les habitants de la région ne savent plus à quel saint se vouer.
Le but de cette manifestations est une fois de plus d’attirer davantage l’attention des autorités de la province en tête le numéro 1 qui est donc le gouverneur Christiane Leckat , concernant cette situation devenue une question de sécurité humaine mais aussi alimentaire. Vivement qu’une issue soit promptement trouvée avant qu’on arrive au pire, et que Frédéric Moughandza et sa famille rejoignent leur demeure en toute quiétude.
N.O
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