Le Sommet bilingue de l’Investissement Immobilier Francoreal prévu les 16 et 17 Octobre 2018 à Dakar, Sénégal, offrira une plateforme qui permettra à tous les grands investisseurs et développeurs du secteur immobilier d’évaluer les opportunités dans l’une des zones les plus dynamiques en termes de croissance dans le monde à savoir les zones francophones de l’Afrique subsaharienne (Afrique de l’Ouest et Afrique centrale). Dotée d’une stabilité monétaire et macro-économique grâce à l’Union Économique Monétaire Ouest-Africaine (UEMOA), cette région intégrée et en plein développement dispose de nombreux avantages concurrentiels selon le Président de la BHCI JD Diabira, premier fournisseur de prêts hypothécaires immobiliers dans la région, et du conseiller immobilier local, Ivan Cornet de Latitude Five. En tant que 2 des 30 conférenciers de haut niveau confirmés pour le forum, la conférence de 2 jours a été organisée en partenariat avec Teyliom, le plus grand investisseur et développeur immobilier de la région. Pour Cornet, qui a passé la dernière décennie à développer l’immobilier commercial basé à Abidjan-Côte d’Ivoire, ce forum offre aux délégués locaux, régionaux et internationaux une plateforme pour apprendre, réseauter et conclure des marchés. « Cela fait une décennie que je partage l’histoire de l’Afrique Francophone lors de l’évènement le plus important dédié à l’immobilier africain – le Sommet de l’Investissement Immobilier Africain (API) – et aujourd’hui, ils organisent une conférence d’une grande envergure soutenue par les plus grands investisseurs et certains grands noms de la région » Dit-il. Alors qu’Abidjan a longtemps été une zone attractive pour les investisseurs grâce son port commercial et à son rôle de porte d’entrée vers l’Afrique de l’Ouest francophone, l’émergence du Sénégal stimulée par ses investissements dans l’infrastructure et l’immobilier l’a placé à égalité avec son plus grand voisin, explique Cornet. « Il y a quelques années de cela, Abidjan était le seul marché pour les investisseurs étrangers, cependant l’investissement de plus de 2 milliards de dollars réalisé dans la ville de Diamniadio à Dakar, les politiques gouvernementales proactives, ainsi que la croissance solide du PIB, en font une zone très attractive et stable politiquement ». La possibilité d’obtenir des rendements de 10% dans différents secteurs a rendu l’Afrique francophone attrayante pour Cornet par rapport à l’Europe. En dépit de ces succès, il croit que l’amélioration rapide des fondamentaux et en particulier l’accès au financement, conduira à une augmentation structurée de l’investissement. Pour le spécialiste en prêts hypothécaires, JD Diabira de BHCI (PDG), incarnant une nouvelle vague de prêteurs offrant une gamme de prêts adaptée à la plupart des promoteurs africains de la région, que la demande massive accueille favorablement. « Le nombre de projets susceptibles d’être financés ne pose pas de problème et proviennent à 80 % du marché local ; et nous ne sommes même pas encore lancés dans une campagne marketing » rapporte-t-il. Ajoutant que « bien vrai que le marché soit encore modeste, il est en train de croître à une vitesse plus rapide que partout ailleurs dans le monde et nous voyons aussi les investisseurs institutionnels locaux se détourner d’investissements directs en fonds propres pour des transactions immobilières financées par la dette. Pour moi, c’est un signe d’une nouvelle sophistication du marché. » Alors que la demande reste élevée, l’accès au financement reste un défi sur le marché, mais la difficulté n’est pas le résultat de ce que les gens pensent, comme il l’explique. ” Le manque de capital n’est pas un problème aussi important qu’on le pense”, souligne-t-il en indiquant le nombre d’augmentations de capital réussies sur le marché. Plutôt, selon Diabira « il nous semble que le vrai problème est la volonté des prêteurs à accorder des prêts ou pas. » D’après lui, la raison est que les prêteurs locaux ont eu peu de raisons d’octroyer des prêts hypothécaires; du fait de la haute prévalence des obligations gouvernementales sur le marché selon lesquelles les banques ont collecté 6 à 7 % pour « une obligation sans risque à valeur simple » ajoute-t-il. Et pendant que cette « culture de la préfecture française de style 1940 » persiste, Diabira pense que les entreprises spécialisées et les nouvelles banques panafricaines entrant actuellement sur le marché réussiront dans leurs projets et contribueront également à l’approfondissement du marché. “Heureusement, ce n’est pas un problème pour les prêteurs spécialisés, comme nous, nous prêtons parce que c’est ce que nous faisons, et c’est la seule chose que nous faisons”, ajoute-t-il. Et tandis que le marché local continue d’évoluer et de se développer en fonction de la demande et des nouvelles compétences, les développeurs internationaux sont généralement financés par leur pays d’origine, explique Diabira. « Nous sommes une entreprise de prêteurs locaux (quoique affiliés à une institution canadienne), dirigée par des Africains. Nous sommes des locaux et ce qui nous intéresse le plus c’est de financer les Africains dans la région UEMOA.» Pour l’organisateur du Francoreal, Kfir Rusin, le directeur général d’API Events, cet évènement est une conférence d’une grande envergure, et enregistre un taux de réponse incroyable. « Le marché local, ainsi que notre solide base de fonds panafricains multimilliardaires en dollars, nos partenaires de capital-investissement et nos développeurs immobiliers sont enthousiasmés par cette région et nous croyons que cet événement bilingue débouchera sur de nouveaux partenariats et de nombreuses transactions dans la région. » RAMA]]>
Le Financement de l’immobilier commercial en pleine croissance en Afrique francophone
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