La rencontre entre le ministre d’Etat en charge du Budget et des Comptes Publics, Jean Fidèle Otandault (photo), et les membres de la Haute autorité de la communication (HAC), du 30 janvier dernier, aura permis de mieux apprécier la nouvelle donne désormais en vigueur au Gabon, en ce qui concerne l’exécution budgétaire. La première institution à faire les frais de cette nouvelle donne budgétaire est donc la HAC, qui réclamait une rallonge budgétaire pour couvrir certaines de ses charges. Contre toute attente, ses membres ont plutôt eu droit à un exercice pédagogique portant sur les principes généraux de l’élaboration d’un budget, son adoption et sa promulgation. Aux membres de la HAC, Jean Fidèle Otandault a indiqué que l’exécution budgétaire obéit à des principes et normes bien précises. Et que le rôle du ministère ne se réduisait qu’à veiller uniquement à l’exécution du budget, informe le Nouveau Gabon. Malgré tout, le membre du gouvernement a promis de déclencher les mécanismes d’attribution d’une rallonge budgétaire afin de soulager les membres de la HAC, de leurs conséquents engagements, selon notre source. Pour rappel, cette sortie du ministre d’Etat faisait suite aux réclamations des membres de la Haute autorité de la communication faisant état du non versement de leurs primes et d’autres droits, depuis près de 8 mois, soit un montant de près de 700 millions FCFA. Pour le HAC, le ministre d’Etat en charge du Budget et des Comptes publics, était le principal responsable de cette asphyxie financière du fait de la rétention du budget de l’institution. Face à cette situation, une correspondance avait été adressée à la Direction générale de la comptabilité publique, ainsi qu’à la Direction générale du Budget et de finances publiques. Pour des mesures préventives, Jean Fidèle Otandault a annoncé le lancement pour cette année 2019, d’un exercice pédagogique à l’intention des institutions et même des départements ministériels, en vue de la maîtrise par ces administrations, des mécanismes inhérents à la préparation, à l’élaboration ainsi qu’à l’exécution budgétaire. Cette nouvelle approche, a expliqué Jean Fidèle Otandault, fait suite aux recommandations qui entourent le programme avec le Fonds monétaire international (FMI). Lesquelles restent intransigeantes aux principes d’orthodoxie budgétaire. RAMA ]]>
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