Tout changement entraîne des contestations, c’est connu de tous. Pour les conservateurs et traditionalistes, les nouvelles réformes en rapport avec les droits des femmes mises en place par les autorités gabonaises en tête desquelles, le Chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba, sont plutôt mal perçues.
Un sage a dit : “Où il y a une femme, un feu s’allume”. Cette citation trouve sa place en République gabonaise. En effet, l’Etat gabonais a toujours pris soin de mettre la femme à une place de choix.
Alors quand les dirigeants mettent en place des dispositifs visants à renforcer les droits des femmes au Gabon, pourquoi entend t-on encore des contestations et des bouderies continues autour d’une cause qui devrait plutôt mobiliser toutes les énergies nationales ?
Ce sont les Femmes qui œuvrent avant tout pour le développement des enfants, en assurant la subsistance de la famille, en recourant aux soins de santé primaire, en exigeant d’ouvrir des écoles tant aux garçons qu’aux filles. Ce sont les femmes qui sont le maillon de la Résistance sociale. Il est tout à fait normal que la législation gabonaise adapte les codes civil et pénal devenus obsolètes, en fonction des réalités actuelles pour recadrer les choses notamment en ce qui concerne les droits des femmes au nom du vivre ensemble.
Depuis que le Chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba a décrété la décennie de la femme, on observe une amélioration considérable dans la structuration de l’Etat. Ainsi, les femmes se sont affirmées malgré bien des épreuves, et elles ont su me transmettre toutes les leçons retenues, toute la force et l’énergie qu’il leur a fallu déployer pour conquérir leur autonomie.
Avec tout le potentiel qu’à la gent féminine, on peut affirmer sans risque de se tromper, et nos dirigeants l’ont compris, qu’il n’y a pas de développement durable possible, il n’y pas de véritable démocratie possible, il n’y pas d’avenir possible sans l’apport et la pleine participation des femmes, qui représentent la moitié de l’humanité.
Pour ces conservateurs de la société, qui voient en ces nouvelles lois un bafouement de la culture et des traditions gabonaises, la ministre de la Justice Garde des Sceaux, Erlyne Antonella Ndembet épouse Damas a une réponse : « L’argument de la culture et des traditions est une échappatoire! »
FGM
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