C’est en présence des plus hautes autorités au rang desquelles le premier ministre chef du gouvernement, le ministre d’Etat ministre de la justice et des droits humains garde des sceaux et des représentants des organismes internationaux que s’est tenu lundi la cérémonie marquant le lancement des activités de la 28e journée de l’enfant africain à la prison centrale de Libreville. Le lancement des activités de cette journée a été l’occasion pour le représentant régional de l’OIF pour l’Afrique centrale de dresser un tableau sombre sur les violences dont sont victimes les enfants dans le monde :: « Nous ne pouvons même plus dire que nous ne savons pas. Les chiffres, les données recueillis par exemple par l’UNICEF sont là dans toute leur brutalité. Dans le monde : 1 enfant sur 5 est victime de violence, 1 victime d’homicide sur 5 est un enfant, un adolescent ou un jeune de moins de 20 ans ; une fille de moins de 20 ans sur 10, a été victime de viol ou d’autres actes sexuels forcés ; une adolescente sur 3, mariée contre son gré, a été victime de violences émotionnelles, physiques ou sexuelles perpétrées par leurs maris ou partenaires ; un peu plus d’un élève sur 3, âgé de 13 à 15 ans est régulièrement victime d’actes d’intimidation ou de harcèlement à l’école… », a déclaré M. Boubacar Noumansana. Il a ajouté pour clore ses propos : « Nous n’avons plus le droit de nous résigner. Parce que rien n’est plus précieux que la vie. Il faut sans relâche, et partout, lutter contre l’arbitraire, contre les injustices, contre les inégalités, contre l’impunité, contre le silence et l’indifférence. Il faut promouvoir le respect de l’intégrité physique et psychologique des enfants, sensibiliser et éduquer… » Pour le représentant de l’UNICEF, « il faut qu’il y’ai toujours pour nos enfants, surtout les plus pauvres, les plus vulnérables, les victimes et même ceux en conflit avec la loi un espoir de jours meilleurs. C’est à nous, à chacun de nous de nous assurer par l’attention que nous portons à eux, à leurs devoirs et à leurs droits ne s’éteint pas » Les autorités gabonaises quant à elles se sont réjouies des avancées significatives allant dans le sens du respect et de la préservation des droits des enfants sur l’ensemble du territoire. La Journée de l’enfant africain organisée chaque année depuis le 16 juin 1991 par l’ Union africaine, en souvenir du massacre, le 16 juin 1976 et les jours qui suivirent, à Soweto en Afrique du Sud, de centaines d’enfants suite à une marche pour leurs droits est l’occasion pour les Etats et les organismes internationaux de s’interroger sur le respect des droits des enfants en Afrique, rappelle-t-on. Pablo Guissamba]]>
article précédent
Commentaires