Largement dépendant de l’exploitation du bois, du pétrole et du manganèse, le Gabon a récemment cherché à diversifier ses sources d’énergie. Parmi les pays d’Afrique les plus riches et les plus développés, principalement grâce au pétrole, il se tourne petit à petit vers l’énergie solaire et se classe parmi le top 7 en Afrique concernant la couverture d’électricité. La Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG), filiale Veolia Eau depuis 1997, détient le monopole de la distribution d’eau et d’électricité au Gabon.
Le Gabon bénéficie de l’un des meilleurs taux d’accès à l’électricité, avec 81,5 %, même s’il existe de très grandes disparités : si le taux est de 85 % en zone urbaine, il n’est que d’environ 35 % en zone rurale et fais partie du top 7 des pays africains les plus compétitifs sur le marché énergétique, d’après le classement de la banque mondiale .
En effet, 3 phases déterminent principalement la chaîne du produit électricité au Gabon : la production, le transport et la distribution. Concernant la production, l’électricité produite au Gabon a 2 origines : l’origine hydraulique (Kinguélé, Tchimbélé, Poubara, Bongolo, Médouneu), qui représente environ 40% de l’énergie électrique produite et l’origine thermique (gasoil et gaz). L’électricité produite est ensuite transportée à des tensions nominales relativement élevées (Libreville 255 KV et 90 KV ; Franceville 63 KV et Bongolo 63 V) vers des postes de transformation.
En 2018, le Gabon faisait déjà partie du top 7 des pays africains les plus compétitifs sur le marché énergétique, d’après le classement de la banque mondiale, et envisage d’ici 2022, tripler sa production d’électricité afin d’atteindre 1 200 MW. Chiffre à l’impressionnante croissance au cours des dernières décennies, car il était de seulement 390 MW en 2013 et d’environ 711 MW actuellement.
N.O
Commentaires