C’est donc plus serein que les autorités gabonaises prendront part, ce vendredi 11 juin à l’Assemblée générale des Nations unies, à New York, aux États-Unis, après un bras de fer de quelques jours avec la RDC à propos de leurs deux candidatures au poste de membre non permanent du Conseil de sécurité de l’ONU pour la période 2022-2023.
Pour rappel, ce sont le Gabon et le Ghana les candidats choisis du continent africain à l’élection de membres non permanents du Conseil de sécurité des Nations unies (Onu). Il est utile de signaler que la candidature du Gabon ne reposait pas sur un fleuve tranquille avec en compétions deux géants de l’Afrique centrale : le Tchad et la RDC.
Le Gabon, qui a toujours disposé du soutien de la quasi-totalité des pays africains, rappelle qu’il est dans son bon droit au regard des règles qui régissent le fonctionnement de l’Union africaine. « La candidature du Gabon a été valablement déposée et dans les délais, contrairement à celle de la RDC. Ensuite, elle a été officiellement validée par l’UA lors d’un Comité début février », rappelle une source gabonaise.
Le siège convoité à l’ONU n’est pas la seule question qui opposait le Gabon et la RDC. En effet, les deux pays ont récemment bataillé à la Confédération africaine de football (CAF) dans l’affaire Kanga Guelor opposant la Fédération congolaise de football association (Fecofa) à la Fédération gabonaise de football (Fegafoot).
Rappelons, que le Conseil de sécurité des Nations unies est composé de 10 sièges non permanents qui sont renouvelés par moitié tous les ans. Parmi lesquels trois sièges pour le représenter l’Afrique, en attendant les votes de l’Assemblée générale de l’ONU. Alors, le Gabon et le Ghana sont attendus demain 11 juin et sont assurés d’en être membres en 2022 et 2023.
Au regard de cette désignation, l’on peut affirmer sans se tromper que la délégation du Gabon est au beau fixe et jouit d’une certaine renommée pour susciter l’adhésion de l’UA et ses pays membres. La diplomatie gabonaise est considérée comme l’une des plus actives sur le continent africain, en particulier en ce qui concerne la défense du climat et de l’environnement.
Une bonne nouvelle pour l’Afrique qui évite de justesse une crise diplomatique, alors que les élections prévues le 11 Juin 2021 au siège des Nations Unies à New-York permettront de dévoiler les quinze prochains membres non permanents de l’ONU pour la période 2022-2023.
N.O
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