Le conseil de ministres qui s’est tenu le vendredi 12 juin 2020 dernier par visioconférence a annoncé la suppression de plusieurs postes dispensables. Ces récentes mesures entrent dans le cadre des réformes entreprises pour rationaliser les dépenses publiques.
Il faut dire que les autorités gabonaises sont déterminées à rationaliser les dépenses publiques. Ce qui explique les dernières décisions prises lors du conseil de ministres du 12 juin 2020. Cela passe par la réorganisation des structures de l’État.
C’est ainsi que, le ministre de l’Economie et des Finances a présenté au conseil des ministres, les textes relatifs à la suppression de certains services publics personnalisés.
« En considération de la prise en observations de la Haute juridiction concernant les textes relatifs à la suppression de certains services publics personnalisés, le Ministre de l’Economie et des Finances a également présenté au Conseil des Ministres, qui les a entérinés, les textes ci-après : la Loi portant suppression de l’Agence Nationale de Promotion Artistique et Culturelle (ANPAC) ; la Loi portant suppression de l’Agence Nationale de Gestion et d’Exploitation des Infrastructures Sportives de l’Etat (ANAGEISE) ; la Loi portant suppression de l’Agence Gabonaise de Sureté et de Sécurité Nucléaires ; et la Loi portant suppression du Centre Gabonais de Promotion Touristique (GABONTOUR) », a indiqué le communiqué final du conseil des ministres.
Le traitement des mesures sanitaires a conduit à des dépenses supplémentaires. Surtout, la période de confinement a réduit de façon considérable les recettes de l’Etat. «Ce retour au déséquilibre des finances publiques en 2020 proviendrait de la chute de 33% des recettes totales par rapport aux objectifs initiaux de la loi de finances 2020. La chute des recettes serait de -45,8% dans le secteur pétrolier et de -26% dans le hors pétrole», a expliqué le ministère de l’Économie par souci de transparence sur l’impact de la crise sanitaire du covid-19 sur le Gabon.
Il faut l’admettre, l’augmentation des dépenses publiques a surtout été imputable aux transferts sociaux et à l’emploi dans le secteur public. Les priorités sont désormais fixées sur les projets qui profitent fortement aux besoins des populations.
FGM
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