Par la voix de son Ministre de la Justice Garde des sceaux Chargé des Droits Humains, Edgard Anicet Mboumbou Miyakou, le gouvernement de la république a répondu aux menaces du syndicat national des magistrats, notamment sur les récentes nominations, affectations et avancements intervenus lors du dernier Conseil supérieur de la magistrature Dans un communiqué publié le 16 juillet, Edgard Anicet Mboumbou Miyakou, ministre de la Justice s’est prononcé sur la récente sortie des membres du syndicat national des magistrats sans omettre de faire certaines observations. S’agissant des décisions du conseil supérieur de la magistrature, le patron de la justice s’indigne : «tout en relevant l’intérêt que le Synamag accorde au fonctionnement régulier de l’institution judiciaire, notamment à la gestion de ses ressources humaines, le ministère dément catégoriquement l’allégation dudit syndicat, selon laquelle ses membres auraient reçu des affectations visant sa démobilisation ; la tutelle, il faut le souligner, ne disposant pas de l’état des adhésions des magistrats à ce syndicat». En rapport avec la position des magistrats sur les décisions du conseil des ministres du 21 juin, le ministère par la voix d’Edgard Anicet Mboumbou Miyakou considère que «le gouvernement communique suffisamment sur les mesures prises dans le cadre de l’assainissement du fichier salarial, et qui concernent tous les agents de l’Etat, et même si des dispositions sont en étude pour tenir compte du statut particulier de certains d’entre eux, dont précisément les magistrats». Il poursuit en regrettant que le Synamag se soit livré à une «interprétation démagogique desdites mesures. Considérant cette sortie du SYNAMAG comme une tentative de «s’affranchir de la spécialité de son champ de compétence, qui est la défense des intérêts communs de ses membres, le ministre de la Justice a appelé chacun à «la responsabilité et à la retenue». Au regard de ce qui précède et conscient du désagrément qu’avait causé le bras de fer entre le prédécesseur d’Edgard Anicet Mboumbou Miyakou et le même syndicat, l’on est tenté de croire que la piste d’une nouvelle paralysie de l’appareil judiciaire gabonais n’est pas évitable. PAGUI]]>
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