Pour assurer une protection optimisée de la population gabonaise, les promoteurs des établissements privés commencent à voir le bout du tunnel concernant les paramètres d’éligibilité au statut GEF après leur rencontre du 10 mai 2021.
Louverture s’est faite le 10 mai et va s’étendre sur une semaine. Selon Prisca Nlend Koho, ministre des Affaires sociales et des Droits de la femme, les données recueillies devront permettre au gouvernement de statuer définitivement sur les paramètres d’éligibilité au statut GEF.
Ces établissements privés qui accueillent, au frais de l’État, aux étudiants et autres apprenants économiquement faibles contre versement des allocations d’études, sont sous tension de trésorerie. Le nouveau formulaire va s’appuyer sur les données recueillies à l’issue de l’enquête. Selon la ministre, “il s’agit d’un exercice d’évaluation d’un processus entamé depuis plusieurs mois pour donner au ministère des instruments opérationnels de gestion des fichiers des cibles vulnérables, en particulier les GEF.
« Le dossier est sur la bonne voie. Les chefs d’établissements seront contentés. Et nous le savons très bien que c’est une femme de parole. Ce n’est pas la première fois qu’elle nous reçoit. L’année dernière elle nous avait reçus et on avait eu gain de cause. Nous sortons de son cabinet édifiés », a expliqué le ministre.
Dans un souci de transparence, d’équité et d’égalité de chance, le ministre de tutelle, Prisca Nlend Koho a décliné l’orientation actuelle du gouvernement : que l’aide aille réellement aux Gabonais économiquement faibles ; qu’elle ne soit plus distraite par les familles aux revenus acceptables. D’où son souci de clarifier pour les éliminer, les irrégularités et dysfonctionnements constatés. Accélérer les paiements des arriérés et raccourcir les délais de paiement pour les prestations à venir, voilà son objectif.
Une fois la validation actée, l’enrôlement des Gabonais économiquement faibles devrait être effectif afin de constituer une population.
N.O
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