Le gouvernement gabonais a réagi ce lundi 20 janvier courant via son porte-parole, quant aux récents événements sur les supposés enlèvements d’enfants qui défraient la chronique. Il dénonce ainsi le relais de fausses informations à ce sujet qui constitue un trouble à l’ordre public.
Suite à la disparition du petit Rinaldi et à la supposée vague d’enlèvements qui secoue la toile actuellement au Gabon, le gouvernement par le biais de son porte-parole, Anicet Mboumbou Miyakou a tenu à s’exprimer sur la question. Il dément les rumeurs sur les cas d’enlèvements et s’insurge contre les réseaux sociaux et médias qui diffusent une information non avérée.
C’est dans un communiqué de presse rendu public ce lundi 20 janvier sur la chaîne nationale que le ministre en charge de la communication, Anicet Mboumbou Miyakou a démenti cette rumeur qui au vu de l’état actuel des choses a pris de l’ampleur. Très indigné, le porte-parole qui s’est voulu ferme sur la question a dit condamner l’attitude de certains médias et acteurs de réseaux sociaux visant à semer la psychose dans l’esprit des gabonais. Le gouvernement assure qu’il n’y a actuellement au Gabon aucune vague d’enlèvements d’enfants.
En effet, pour le gouvernement, il n’y a que le petit Rinaldi Abagha qui est porté disparu depuis plusieurs jours déjà. Bien que les parents n’aient pas signalé sa disparition auprès des autorités compétentes, préférant plutôt se tourner vers les réseaux sociaux pour alimenter les ragots, le procureur de la république près le tribunal de première instance d’Oyem, s’est saisi de l’affaire et a ouvert une enquête à ce sujet. « Malgré le fait que ses parents n’aient porté plainte à l’antenne provinciale de la police judiciaire de Bitam que ce lundi 20 janvier 2020, le procureur de la République près le Tribunal de Première Instance judiciaire d’Oyem a ouvert une enquête. », a déploré le porte-parole du gouvernement.
Par ailleurs, le ministre de la communication a rappelé que toute information concernant la disparition du petit Rinaldi ou d’un tiers serait la bienvenue dans l’enquête en cours. Et que tout gabonais devrait faire son devoir de citoyen et coopérer avec la justice en signalant un fait qui pourrait aider la gendarmerie dans ses recherches. Toutefois, il a fermement condamné la démarche visant à alerter les réseaux sociaux et à diffuser des informations erronées sur la toile et ce peu importe l’intention derrière cette action.
Le gouvernement a clos son communiqué en invitant les populations au calme, avant d’inviter tous les parents à redoubler de vigilance et à veiller sur leurs progénitures de manière responsable.
La rédaction
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