Ce vendredi 10 mai au Cap Estérias, Julien Nkoghe Bekalé a de nouveau, dans le cadre d’un séminaire, rassemblé député de la majorité et membres du gouvernement. Objectif, trouver des pistes de solutions sur les enjeux de l’heure. Le chef du gouvernement s’était engagé devant les élus à «renforcer le cadre du dialogue par des rencontres formelles à périodicité constante». Un engagement qu’il souhaite tenir.
« Il nous est apparu opportun de faire avec vous ce matin l’examen de la situation actuelle de notre pays en vue d’envisager ensemble notre avenir commun au cours des prochains mois et des prochaines années », a indiqué M. Nkoghé Bekalé dans son propos circonstanciel.
Pour le Premier Ministre chef du gouvernement, le but de ce séminaire est sans conteste, une occasion de faire le point avec les députés, ceux issus de la majorité, notamment, au sujet des réformes dans le secteur de l’éducation. Des incompréhensions étaient nées à la suite de la demande du président de l’Assemblée nationale de surseoir la réforme liée à la modification des conditions d’attributions des bourses aux bacheliers. L’appui assuré du groupe parlementaire du Parti démocratique gabonais (PDG) au gouvernement avait renforcé la confusion. C’est donc également pour éviter de nouvelles incompréhensions que ce séminaire a été initié.
Saluant l’initiative du gouvernement, Faustin Boukoubi entend préciser ses orientations. Le président de l’Assemblée nationale a également rappelé le soutien des députés de la majorité à l’endroit du gouvernement face à la critique.
«Ce qu’espèrent la plupart des députés, a-t-il exprimé, c’est un minimum de considération à leur égard, et à travers eux, envers leurs électeurs, donc le peuple gabonais. Les membres des bureaux de l’institution, des commissions permanentes et même ad hoc issus des groupes parlementaires de la majorité sont parfaitement conscients de la nécessité de privilégier les positions de leur bord politique, tout en sauvant les formes, en vue de préserver l’image et surtout le caractère démocratique du régime au sein d’une opinion nationale et internationale de plus en plus critique.» a-t-il fait savoir.
Nancy (Stagiaire)
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