Evalué à 30% de la population active, le taux de chômage enregistre au Gabon un recul significatif de 1,9%, selon l’analyste économique Mays Mouissi qui tient cette statistique de l’Organisation internationale du travail (OIT). Si on parlait autrefois d’une nette évolution, il faut souligner qu’elle sera ralentie par les récentes mesures portant suppression du Fonds national d’aide sociale (FNAS), le Conseil gabonais des chargeurs (CGC) et le Comité de privatisation. Ces suppressions d’entités mettent au chômage des Gabonais, les plongeant un peu plus dans la précarité. «On est désormais loin du rêve caressé d’un avenir en confiance où il régnerait l’égalité» a affirmé un agent de l’une des administrations frappées par la mesure de suppression d’entités. Il est vrai que tous les agents permanents de l’Etat concernés par ces suppressions sont remis à la disposition de leurs administrations d’origine et que le communiqué final sanctionnant ledit conseil des ministres spécifie que la gestion de tous les agents régis par le Code du travail se fera conformément aux lois et règlements en vigueur, des questions demeurent au regard de la psychose nées dans les foyers gabonais du fait de ces suppressions. Le malaise ressenti dans l’opinion, victime entre autres desdites mesures, laisse perplexe d’autant plus qu’il s’agit de milliers des personnes qui se retrouvent au chômage. C’est-à-dire sans emploi, sans rémunérations, vivant dans l’indignité voire dans la précarité. Toute chose qui serait en déphasage avec un certain discours, qui voulait que l’égalité des chances soit une réalité pour tous. MENGUE]]>
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