Dans l’optique de trouver des solutions à la crise Total Gabon qui perdure depuis des mois, une nouvelle tentative de conciliation des deux parties en conflit a été engagée le 28 juillet dernier par le Directeur de cabinet du Ministre du pétrole Francine Nkeze. Le conflit opposant Total Gabon à ses employés n’a pas encore trouvé son épilogue. Le weekend écoulé, une rencontre avait été organisée entre Total Gabon, les employés représentés par l’Organisation nationale des employés du pétrole (ONEP), le directeur du Cabinet du ministre du Pétrole Francine Nkeze, assisté de l’inspecteur spécial du Travail Davy Thome Mboumba et les protagonistes. L’objectif de cette nouvelle rencontre était de reprendre les négociations entamées depuis le 29 juin dernier entre les deux parties prenantes afin de trouver des pistes de solutions à la situation de crise qui perdure déjà depuis quelques mois au sein de l’entreprise. Pour la représente du ministre du Pétrole, cette rencontre démontre la volonté du gouvernement de voir aboutir dans les meilleurs délais à une sortie de crise. A propos, la direction de Total Gabon a émis plusieurs propositions supplémentaires, notamment sur le point 7 du cahier de charges. Il s’agit en effet de : « Ne plus exclure du calcul de la prime d’intéressement les produits et charges exceptionnels, ainsi que en cas de cession partielle, d’actifs, les salariés bénéficieront du produit de la vente à travers ce dispositif salarial. ». Sur le point 10, Total Gabon propose une augmentation de la prime de panier à neuf mille par jour en dehors du protocole d’indexation à l’inflation. L’ONEP quant à elle remis aux administrations les copies des convocations aux entretiens préalables au licenciement concernant 4 des 6 employés de Total Gabon visés par cette procédure, en rapport avec leur participation à la grève déclenchée le 09 juillet 2018. Il précise que : « l’annulation de la procédure de licenciement initiée par Total Gabon est une question préjudicielle à la poursuite des négociations ». En réponse à cette problématique, l’administration se propose d’examiner les éléments matériels mis à disposition et voudrait convoquer les deux parties pour la reprise des négociations dans les plus brefs délais. Marielle Ilambouandzi ]]>
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