La question des difficultés de développement de l’entreprenariat chez les jeunes gabonais est passionnante et préoccupante. Les autorités souhaitent vivement voir de nombreux jeunes se mettre à leur propre compte, la fonction publique ne pouvant plus garantir l’emploi à tout le monde. Mais de nombreux écueils subsistent et rendent encore le chemin de la prospérité est encore difficile. Parmi ces écueils on peut citer : La faible culture entrepreneuriale Les jeunes n’ont pas encore l’état d’esprit approprié pour le challenge de l’entreprenariat. Ils le perçoivent encore comme une activité ordinaire qui ne nécessite pas une rigueur particulière. Par ailleurs, beaucoup ont un attachement maladif à l’administration publique, alors même que le gouvernement a annoncé la suspension des recrutements. La difficulté d’accès aux crédits L’accès aux financements pour démarrer une activité économique ou lancer un projet demeure l’obstacle majeur pour de nombreux jeunes. Les banquent n’accordent pas de crédits aux débutants. Déficit d’information Les informations sur les programmes de financement, les opportunités d’affaires, les conditions d’accès aux marchés publics, les sources de matières premières et d’équipement sont généralement verrouillées. Aux problèmes énumérés, s’ajoutent des difficultés liées à l’absence de formation des jeunes sur le leadership et le manque d’une politique courageuse en matière de promotion de l’entrepreneuriat auprès des jeunes. Pour venir à bout des problèmes évoqués, il est important d’initier des programmes de formation et de sensibilisation, afin d’encourager les jeunes à se lancer dans la création d’entreprises, faciliter l’accès aux crédits à la création des PME. En définitive, le développement de l’entreprenariat chez les jeunes gabonais constitue une ouverture au développement de l’économie nationale. Par Jacques Chirac Medzo Ebare, responsable du Club Universitaire d’Entrprenariat National .]]>
article précédent
Commentaires