Considéré comme le 3ème pont le plus long d’Afrique (427 mètres), le pont d’Ozouri relie la capitale provinciale à Omboué. Cette infrastructure nait de la volonté du Chef de l’Etat de désenclaver cette ville en la connectant au réseau routier national, mais également valoriser les richesses naturelles de la région, réduisant ainsi les inégalités sociales des populations.
De mémoire, Ozouri est rentré dans l’histoire grâce à deux faits majeurs. En effet, le premier fait remonte le 14 février 1956, car il a été découvert le premier gisement pétrolier dans le pays par la Société des pétroles de l’Afrique équatoriales française (Spaef). Puis, il revient au-devant dela scène de lorsqu’Ali Bongo Ondimba, annonce au pied de l’ouvrage encore en construction sa candidature à la présidentielle 2016.
Les travaux du pont ont démarré il y a cinq ans et s’étirera sur un linéaire de 95, 92 km et dispose précisément de deux ponts, dont l’un mesure 4, 707 km enjambant le fleuve Ogooué à Ozouri, tandis que l’autre, d’une longueur de 4, 577 km, traverse quant à lui la lagune Nkomi. La dernière visite du directeur de cabinet, Brice Laccruche Alihanga, de passage avec une forte délégation témoignait de l’achèvement au mois dernier dudit projet.
En effet, Financé à hauteur de 342 milliards de francs (95%) par la China Exim Bank et de 17 milliards de francs par l’Etat gabonais (5%), la réalisation de ce vaste chantier est l’occasion pour Ali Bongo Ondimba de réaffirmer sa vision de transformer les capitales provinciales au même titre que la capitale afin de réduire les inégalités sociales.
La construction de cet édifice qui figure comme le pont le plus long de la sous-région a mobilisé près de 850 agents dont 500 sont gabonais. La facilitation de la circulation des biens et des personnes reste l’objectif visé par les plus hautes autorités.
MDN
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