Le racket, une pratique désolante et abjecte qui plonge notre pays dans la honte, l’irresponsabilité et la désolation les plus totales. Telle une monnaie-courante dans presque tous les carrefours de la capitale politique Libreville, les policiers et les gendarmes, en bande organisée, s’y donnent à cœur-joie. Nul n’y échappe. Que ce soit le gabonais lambda, le cadre moyen, le haut-cadre de l’administration privée et/ou publique, ou les chauffeurs de taxis et clandos (principales victimes). Ce phénomène s’est, au fil du temps, érigé, en norme. Il n’est pas rare de voir des agents des forces de l’ordre exercer leur ‘’ travail’’ de rackettage en toute quiétude, renonçant même aux principes du devoir de sécurité des personnes et des biens. Pour ceux qui ont l’habitude de circuler dans les rues de la capitale gabonaise, Libreville, voir des policiers, gendarmes et même militaires, postés sur une voie principale, sur une voie secondaire, comme s’il s’agissait de la préparation contre une invasion étrangère interpellant des usagers de la route au nombre desquels des ”taximen” devient un fait banal. Curieux, quand on sait qu’actuellement le mode opératoire est loin de ressembler à la norme selon laquelle, les agents ne se limitaient qu’à se rassurer de l’effectivité de l’existence de pièces afférentes à la conduite des automobiles et à la régularité des documents du chauffeur. Des rumeurs circulent depuis longtemps sur ces pratiques, révélant que des officiers supérieurs envoient des agents sur le terrain en quête de pécules devant servir à garantir la satisfaction de leurs plaisirs personnels. Il est peu compréhensible que malgré les plaintes incessantes des populations, ces agents soient toujours présents à tous les recoins des rues de la capitale. Cela soulève maintes interrogations. Pourquoi cette pratique ne suscite pas la réaction des autorités qui devraient s’en offusquer, car elles sont les premières à être jugées négativement lorsque ces nouvelles passent pour vraies? Devrait-on se comporter de la sorte même si l’on dit le pays au bord de l’asphyxie ? Comment ses agents peuvent encore incarner la sécurité et l’ordre quand on sait qu’ils sponsorisent le désordre? Rédaction Focus News.]]>
Le ''rackettage'' : une norme pour les forces de l'ordre gabonaises?
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