Le récit de la détresse d’une mère déchue

L’histoire triste de cette femme et ses quatre enfants a ému plusieurs personnes sur les réseaux sociaux. Appelée « Conforte Sandra » par les internautes, cette dernière a été abandonnée par son conjoint depuis deux ans après plus de 13 ans de vie commune. Le constat est désolant, les faits se passent à Libreville dans la capitale gabonaise, une jeune femme de 40 ans mère de 4 enfants a été jetée à la rue par son mari qui a décidé de refaire sa vie, abandonnant le foyer conjugal. C’est en effet sur les réseaux sociaux que l’affaire a été rendue publique. La dame  raconte la triste histoire de sa vie avec cet homme qui a marqué sa vie à jamais. D’après une source proche du dossier, le mari et père déserteur s’appellerait Hugues Tati. Les larmes aux yeux, ce sont les seules choses qui restent à Conforte après ses enfants bien sûr. « Conforte Sandra » a tout perdu et se retrouve dans la rue avec ses enfants, sans savoir où dormir ni quoi faire de ces enfants qui doivent commencer l’école dans peu de temps. Pour « Conforte Sandra » : « Mon mari m’a abandonné avec les enfants sous prétexte qu’il n’avait plus de travail. Or ce dernier a décidé de refaire sa vie, et cela sans moi et les enfants », explique cette dernière les larmes aux yeux. C’est sous le regard impuissant de « Conforte » que la maison dans laquelle elle vivait avec ses enfants a été détruite par  « Tati », son ex partenaire. L’affaire a été portée au tribunal. Conforte a perdu le procès et risque de perdre la garde des enfants. Désemparée, elle lance un appel à l’aide au Ministère des Affaires Sociales de la Famille.  « Je ne lui ai rien fait, c’est lui qui m’abandonne pourquoi cet acharnement sur ma personne ? », se questionne cette pauvre mère. Le destin est impitoyable, lorsque l’amour tourne en cauchemar. Le ministère en charge de la question est interpellé car ce cas n’est pas isolé et la question de la protection de la femme se pose avec acquitté. La loi gabonaise devrait protéger la femme dans de tels cas de figure. Marielle Ilambouandzi]]>