Le sommet de la CEEAC qui a marqué le grand retour d’Ali Bongo Ondimba sur la scène politique internationale, vient pour ainsi dire faire voler en éclat une bonne fois pour toute l’objectif visé par le mouvement « Appel à agir ».
Il semble que le mouvement « Appel à agir », le collectif qui souhaite soumettre Ali Bongo Ondimba à un examen médical depuis son AVC n’a dorénavant plus de sujet sur quoi polémiquer, étant donné la grande sortie internationale au cours de laquelle ce dernier a régné à la perfection en tant que président de la CEEAC. Un K.O pour la bande des 10, qui n’avait pour seul cheval de bataille que la santé du chef de l’État gabonais.
Un « Tais-toi » c’est sans aucun doute ce qu’ont ressenti les membres qui composent le collectif d’opposants “Appel à agir” lors de l’apparition du chef de l’Etat gabonais à l’occasion du sommet de la CEEAC. Un sommet qui a de manière définitive marqué le retour d’Ali Bongo sur la scène politique internationale.
En effet, lors de la session extraordinaire du sommet de la CEEAC, Ali Bongo Ondimba est apparu plus en forme que jamais. Il a présidé la réunion et a, par une allocution parfaite ouvert la session. On pouvait voir le numéro 1 gabonais débout, marchant sur ses deux jambes, saluant ses homologues dans une belle ambiance. Ce qui est la preuve d’une parfaite santé. Un état de santé longtemps critiqué par les opposants gabonais qui voyaient en l’AVC du chef de l’État l’occasion de déclarer la vacance du pouvoir.
Maintenant que le doute est levé sur l’État de santé d’Ali Bongo Ondimba et que ce dernier poursuit son bonhomme de chemin, et est plus que jamais au commande du pays, que va devenir le mouvement de l’appel des 10 ? Il faut rappeler que jusqu’à présent l’objectif politique dudit mouvement s’il y en a un, reste inconnu de tous.
A ce jour, et en dehors de quelques sorties isolées, les 10 ne mènent plus aucune action sur le terrain. On serait tenté de croire que le problème de l’opposition gabonaise est qu’elle ne fait que s’opposer de manière insignifiante sur des sujets très éloignés du quotidien des populations. Or, ce qu’attendent les gabonais, ce sont des contre-propositions pour répondre à leurs préoccupations.
Rappelons que, cette année, le mouvement « Appel à agir », très actif à ses débuts, composé de dix personnalités de l’opposition et de la société civile a occupé le terrain en multipliant les recours judiciaires pour obtenir que le président Ali Bongo Ondimba soit soumis à un examen médical. Un combat qui aujourd’hui n’a plus aucun sens.
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