Cinq ans après son départ de Libreville, Kenya Airways a marqué son retour dans le ciel gabonais. Le 29 octobre 2018, l’appareil de la compagnie kényane a atterri à l’aéroport international Léon Mba. Une vingtaine de passagers y ont débarqué et d’autres ont embarqué à destination du hub de Nairobi vers d’autres destinations d’Afrique, d’Asie, d’Europe et du Moyen-Orient. Selon l’Agence Nationale d’Aviation Civile (ANAC), la desserte de la capitale gabonaise constitue le prolongement des services de Kenya Airways vers Yaoundé au Cameroun. La ligne sera opérée cinq fois par semaine : les lundis, mardis, jeudis, vendredis et samedis, avec une flotte alternée d’Embraer E190 et de Boeing B737-800. « C’est assez émouvant de revoir Kenya Airways sur le sol gabonais », s’est félicitée la directrice régionale de la compagnie pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, Patricia Kra-Aka, qui a fait le déplacement de Libreville pour la circonstance. Si les compagnies aérienne privées se portent plus ou moins bien, le transport aérien gabonais quand à lui est en plein déclin. Les problèmes qui le minent «mettent en péril la stabilité sociale du personnel qui y travaille». D’où la nécessité de réfléchir et de trouver des voies et moyens qui permettraient de booster le secteur dans notre pays. En effet, après la disparition d’Air Gabon, sur les quatorze compagnies créées : Air Inter, Air Service Gabon, 2AG, Gabon Express, Avirex, Air Max, La Nationale, SCD aviation, Allegence, Afrijet, SKY Gabon et Gabon Airlines, la moitié a mis la clé sous le paillasson. Et sur les sept qui restent, six sont en difficultés majeures, soit plus de 90% des compagnies en activité. Une seule, Afrijet, se porte mieux. Mengue ]]>
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