Mise à l’écart au sortir de l’élection présidentielle d’août 2016 et fragilisée par des sordides affaires dans lesquelles elle était peinte en dépensière à outrance, Pascaline Mferri Bongo Ondimba sœur ainée du président de la République opère un retour en puissance sur l’échiquier politique et économique national en réintégrant le cabinet présidentiel dans lequel elle a fait ses preuves auprès du défunt et illustre Omar Bongo Ondimba.
Selon les informations de nos confrères de la Lettre du continent, la fille ainée de feu Omar Bongo, gardienne du temple sous son père et évincée du cabinet présidentiel après l’élection de son frère et ce, grâce aux manigances de l’ancien et tout-puissant directeur de cabinet Maixent Accrombessi, multiplierait présentement des consultations et rencontres auprès des dirigeants d’entreprises et de personnalités politiques locales pour apaiser les tensions qui résultent de l’absence d’Ali Bongo en convalescence au royaume chérifien.
Soutenue en toute discrétion par certains hiérarques du Parti au pouvoir (PDG) à l’exemple de son compagnon, Paul Toungui, Pascaline Bongo serait en rapport avec le nouveau Premier ministre et proche de la famille Bongo, Julien Nkoghe Bekale mais aussi avec plusieurs ministres dont Pascal Houangni Ambouroué (Pétrole et Hydrocarbures) et bien d’autres responsables d’établissements financiers et grandes entreprises.
Très proche d’Henri-Claude Oyima, patron de la BGFI Bank, Pascaline Bongo, gère toujours la holding Delta Synergie et entretiendrait également d’étroites relations avec plusieurs Directeurs Généraux de sociétés publiques dont son beau-frère Serge Thierry Mickoto, responsable du Fonds gabonais d’investissements stratégiques (FGIS) qui gère les participations gabonaises dans plusieurs entités.
Ce retour en grâce et surtout la réserve qui caractérise Pascaline Bongo permettront peut-être de calmer les ardeurs et velléités de certains qui depuis un certain temps n’ont pour objectif que de salir l’image du pays.
CNA
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