Les équipes médicalisées du Samu social gabonais se déployées ce vendredi 6 juillet 2018, à la prison centrale de Libreville, où elles ont procédé aux consultations et à la distribution gratuites des médicaments aux détenus. Ce sont plus de 500 prisonniers qui ont été traités à la prison centrale de Libreville à l’occasion de cette opération. Pour le docteur Wenceslas Yaba, coordonnateur général du Samu social gabonais, cette campagne de santé de proximité s’inscrit dans le cadre du programme de l’égalité des chances lancé par les plus hautes autorités de l’Etat : « Nous sommes venus ici aujourd’hui pour offrir des soins de santé gratuits à nos frères et sœurs prisonniers. Ils ont le droit à la santé au même titre que l’ensemble de nos compatriotes », a déclaré le Dr Yaba. Le ministre de la justice, garde des sceaux, Anicet Mboumbou Miyakou, qui a pris part à cette campagne, première du genre au Gabon, a annoncé que désormais le gouvernement mettra un point d’honneur sur le suivi médical de chaque détenu. A cet effet, il a annoncé qu’une opération d’enrôlement à la CNAMGS, au bénéfice des prisonniers devrait débuter dans les prochaines semaines. « Nous allons organiser désormais et régulièrement des campagnes médicales au sein de la prison centrale de Libreville. L’opération doit s’étendre aussi dans les maisons d’arrêt de l’intérieur du pays », a renchéri le Dr Yaba. Ce samedi 7 juillet 2018, la Samu social gabonais, qui a soufflé sur sa première bougie hier ( 6 juillet), ouvre ses portes à Mouila (Sud), dans la province de la Ngounié. En 1 an, malgré les cabales et les intrigues dirigées contre les promoteurs de cet outil d’aide sociale, psychologique et sanitaire, le Samu social gabonais a atteint le chiffre record de 50 000 interventions, avec un budget de fonctionnement minable. RAMA ]]>
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