Le secteur des forêts génère chaque année 200 milliards de francs CFA en ce qui concerne le bois. Le domaine des Eaux et Forêts est aussi dans le viseur de la commission nationale de lutte contre l’enrichissement illicite .
La filière bois, seconde ressource de notre pays le Gabon, la corruption perceptible dans ce secteur clé tels que ceux des marchés publics ou encore des finances publiques, touche aussi le domaine des Eaux et Forêts. Le ministère du Pr Lee White serait sujet à de problèmes de corruption et de malversation financière. Un récent constat posé par les opérateurs économiques du secteur forêt et la Commission nationale de lutte contre l’enrichissement illicite a mis à nu les pertes financières occasionnées par le trafic de bois, la corruption et les rétro-commissions qui se chiffrent à 200 milliards de francs CFA chaque année.
Il semblerait que le problème de la corruption dans le domaine des Eaux et Forêts soit profond et ancien. « Nous allons traquer les voleurs de la république », a affirmé le ministre de la Promotion de la bonne gouvernance et de la Lutte contre la corruption, Francis Nkea, qui a entamé une tournée ministérielle dans les différentes administrations dans le cadre de la campagne de sensibilisation des agents publics sur les mécanismes de lutte contre la corruption.
«Il est clair que nos agents sont énormément exposés aux risques de corruption aussi bien sur l’émission de documents qui autorisent l’exploitation que sur le contrôle», reconnaît le Dr. Ghislain Moussavou, directeur général des Forêts. On remarque ici qu’il ya un laisser aller, un manque de rigueur de la part de certains chefs hiérarchiques. Ce fléau prend de plus en plus de l’ampleur. Dans le même temps, il est important de « renforcer la surveillance et les sanctions » pour lutter contre la corruption et les trafics illégaux qui persistent, explique l’Agence des parcs nationaux. « Le gouvernement tente de réglementer l’exploitation de ce bois».
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