Cela relève aujourd’hui d’un miracle que de voir les habitants du Sixième arrondissement de Libreville être bien portant et de toujours supporter les odeurs nauséabondes qui se dégagent des nombreux bacs à ordures qui se dressent notoirement et avec fierté à quasiment chaque carrefour de chaque quartier de cette partie de la commune de Libreville.
Pourtant il y’a quelques mois l’exécutif avait donné des instructions fermes aux maires centrales et d’arrondissements quant à la politique de collecte et de ramassage des ordures ménagères à mettre en place dans l’ensemble du Grand Libreville, qui chaque jour prend des allures d’une poubelle géante à ciel ouvert. Il avait été notamment signifié que les mairies d’arrondissements sous l’appui des mairies centrales auront désormais à gérer la collecte et le ramassage des ordures. Mais visiblement au sixième arrondissement la situation est devenue plus que préoccupante.
« Vous-même regardez les chiens et les rats qui sont là. Les poubelles peuvent faire 3 à 5 jours sans être ramassées. Et à l’instar de Nzeng ayong où nous sommes actuellement, il y’a plusieurs quartiers du Grand Libreville qui sont dans cette situation », souligne un riverain. Mais à la qu’est de savoir quelle est l’implication du citoyen dans la lutte contre l’insalubrité, notre interlocuteur a rapidement perdu son latin.
L’engagement citoyen dans la lutte contre l’insalubrité, c’est d’ailleurs ce qui a constitué la récente sotie de Karim Nziengui à la mairie du 5ème arrondissement de Libreville. En sa qualité de 4ème Adjoint au maire, en charge de l’environnement et de l’hygiène, il a placé l’homme au centre même de la solution de cette préoccupation majeure.
Il revient donc aux maires d’arrondissements de mettre tout en œuvre afin d’éradiquer l’insalubrité de nos villes.
Herton-séna OMOUNGOU
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