Les membres du Syndicat des enseignants-chercheurs (Snec), récemment réunis en assemblé générale viennent de reconduire une nouvelle fois pour deux semaines le gèle des activités pédagogiques.
Malgré les ennuis judiciaires que rencontrent, Jean Rémy Yama, président de la centrale syndicale Dynamique unitaire dont le Snec est adhérent. Les syndiqués n’ont pas caché l’attachement qu’ils portent à leur collège. Ces derniers ont décidé de faire le point sur l’état d’avancement de leurs revendications en étude auprès des ministres concernés.
L’ordre du jour portait essentiellement sur la situation des 170 enseignants qui sont en attente des postes budgétaires, puis le cas des 400 personnes qui patientent aussi les reclassements depuis belle lurette. Sans oublier, ceux qui sont admis à la retraite sont payés en monnaie de singe en dépit de l’adoption du nouveau système de rémunération.
Du côté de la tutelle les nouvelles sont loin d’être bonnes, car les discussions entamées avec le ministre de l’enseignement supérieur, Jean de Dieu Moukagni Iwangou, a accouché d’une souris. En effet, depuis plusieurs semaines les promesses et les rencontres se suivent mais rien de concret n’est fait. C’est ce manque de considération à l’endroit des partenaires qui a motivé la reconduction immédiate du mouvement pour quatorze jours de plus sur l’ensemble du territoire national.
La crise qui secoue actuellement les grandes écoles et universités du Gabon, nécessite incessamment l’intervention du Président de la République, afin que les étudiants et enseignants puissent reprendre le chemin des cours.
Mebang de Ndjokaye
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