Candidat aux prochaines élections législatives, Jean Gaspard Ntoutoume Ayi s’est entretenu le 28 juillet dernier avec les populations d’Avorbam, dans la commune d’Akanda. C’est dans le cadre de sa caravane politique débutée samedi 28 juillet dernier que Jean Gaspard Ntoutoume Ayi membre de l’UN, est allé à la rencontre des habitants du quartier Avorbam. «Notre pays se porte mal comme jamais il ne l’a été. La falsification des élections est la cause principale de cette situation. Nos compatriotes qui se trouvent établis au pouvoir ne doivent rien au Peuple souverain. Nous ne les avons pas choisis, ils se sont imposés à nous et au pays par la violence, dans le sang et au prix de l’assassinat de plusieurs dizaines de nos jeunes compatriotes «, déclare t-il devant une foule venue nombreuse pour l’occasion. Il ajoute : « les élections sont aussi la solution au chaos dans lequel notre pays se noie. L’Union Nationale, le parti auquel j’appartiens, et les principaux partis membres du CNR ont décidé de choisir la voix des urnes. La démocratie étant le moyen vers lequel nous devons absolument converger .» Jean Gaspard Ntoutoume Ayi lors de cet échange s’est également prononcé sur les récentes mesures entérinées par le gouvernement, notamment, sur la mesure concernant la mise sous bons de caisse des agents de l’Etat. Pour lui, cette opération n’est qu’un prétexte « fallacieux » pour justifier l’injustifiable : «Tout ce que notre pays va gagner de cette opération est un lourd contentieux au conseil d’Etat», a-t-il énoncé. Interrogé sur la position de Jean Ping quant à la participation des partis alliés de la Coalition pour une Nouvelle République aux législatives à venir, le commissaire national en charge du budget de l’UN, par ailleurs candidat dans la commune d’Akanda, a indiqué que « le Président élu, Jean Ping n’a jamais dit de ne pas aller aux élections législatives, ou d’y aller. A ceux qui ont décidé de participer aux législatives, il a dit : “vous devez gagner”. À tous, il a demandé de respecter le choix de chacun. Prétendre autre chose que cela, voir le contraire, c’est mentir volontairement aux Gabonais ». Marielle Ilambouandzi ]]>
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