Les citoyens ont un intérêt pour la chose publique, mais il faut aussi être dans la confiance envers les représentants qui sont désignés démocratiquement, ce qui semble parfois être oublié.
Ce qu’il faut savoir c’est que la corruption bafoue la confiance publique et diminue le capital social. En effet, « Si les Gabonais(es) ne s’intéressent plus à la politique et ne respectent plus la majorité des hommes politiques c’est peut-être parce que la politique telle que nous l’observons de nos jours au Gabon est une course pour le maintien des postes ( à tous les niveaux) et non pour l’amélioration véritable des conditions de vie des humains que nous sommes. », a indiqué Hercule Nze Souala, leader d’opinions et homme d’affaires.
Aujourd’hui, la corruption, définie comme l’abus de fonctions publiques à des fins personnelles, est largement considérée comme un danger pour les régimes démocratiques. Chacun cherche à servir ses intérêts personnels au détriment de ceux du peuple.
Le phénomène a, semble-t-il évolué avec la crise sanitaire que nous vivons. Le niveau de confiance de nos compatriotes dans leurs institutions politiques est au plus bas. Il donc de trouver rapidement une solution pour régler cette crise de confiance.
Triste est de constater que les budgets sont décaissés et validés toutes les années. Ces actes, une nouvelle fois, en disent long sur la crise de confiance entre citoyens et élus et sur la crise de la démocratie représentative. « Les Gabonais sont en majorité amères car leurs vies ne sont pas sucrées. Si nous ne le disons pas haut et fort qui le fera pour nous ? », se lamente Hercule Nze Souala.
Pour ce faire, le citoyen engagé, Hercule Nze Souala a une réponse : « Il serait peut-être temps que chacun puisse lire le #PAT et saisisse cette opportunité nouvelle de bâtir notre nation sans voler et détourner l’argent du contribuable. »
Aussi, pour établir un climat de confiance entre les différents protagonistes il serait convenable de se baser sur 3 grands axes : celui de la morale (être honnête, tenir ses promesses), celui de la compétence professionnelle (connaître ses dossiers) ou sociale (être à la hauteur) et celui de la proximité sociale (être proche). La question de la confiance dans le personnel politique est donc loin d’être une affaire simple car elle s’inscrit sur des registres sociaux particuliers.
L’honnêteté en politique n’est jamais sainte car elle est toujours relative et mise en contexte en fonction des attentes des uns et des autres. Et les citoyens ne sont pas plus vertueux ou purs que leurs élus. On peut avoir des élus corrompus mais très efficaces dans leur circonscription ce qui permet de comprendre comment les acteurs d’affaires retentissantes peuvent continuer à se faire réélire.
Le plus grave, d’un point de vue, est que des élus nationaux alimentent cet état d’esprit en légitimant les inégalités. Notons cependant que chaque citoyen est en capacité de s’engager en politique, de s’inscrire dans une logique partisane et de se présenter à une élection.
FGM
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