Le ministre des Transports, Justin Ndoundangoye a récemment indiqué lors d’une conférence de presse que les conducteurs de taxi ont 3 mois pour se conformer aux textes régissants leur secteur d’activité. Cette énième décision vient-elle soulager les populations où accentuer son calvaire ?
Nul n’est censé ignorer la loi…
Ce célèbre adage de Catherine Puigelier, semble expliquer que chaque citoyen est dans l’obligation de connaître la loi, pour la faire appliquer et la respecter. Le premier communiqué fixe les règles de la dite activité en République gabonaise.
En effet, le message de Justin Ndoundangoye , consistait à rappeler les trois textes en vigueur auxquels les 《taximen》devront se conformer, chacun dans sa catégorie c’est-à-dire les taxis-bus, mini taxi et clando.
Dans un premier temps,《 l’obligation de disposer d’une licence de transport à jour, puis délivrée par la Direction générale de transports terrestres (Dgtt). Et enfin, mettre à jour les différents documents qui sont sa visite technique, permis de conduire, l’immatriculation, l’éclairage, la signalisation ainsi que les équipements de sécurité automobile》, a révélé le membre du gouvernement qui a rappelé que des sanctions s’abattront sur ceux qui feront fi de ces recommandations.
Est appelé taximan celui qui…
« La désignation de conducteur de taxi n’est applicable qu’à ceux étant à jour », a-t-Il martelé lors du second point, avant d’indiquer les quatre principaux critères qui la définisse,《 l’acquisition d’une carte de taxi délivrée par la Dgtt, la réalisation des tests d’aptitude à la conduite de taxis, la détention d’un permis de conduire des catégories B et D en cours de validité et être âgé entre 21 et 60 ans maximum》.
Sceptique…
Cependant, si nous reconnaissons à l’État le devoir de rappeler à l’ordre ceux qui bafouent la loi, il n’en demeure pas moins que ces derniers ont aussi des droits. Les prochains jours nous dirons si cette décision est une solution où une bombe à retardement !
Mebang de Ndjokaye
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