La société Manutention Consignation Transite et Transport (MCTT), ex-NECOTRANS a des problèmes avec ses employés. La société totalise à ce jour 8 mois d’impayés envers ses agents. Lesquels réclament le paiement de leurs arriérés de salaires, tout en dénonçant une mauvaise gestion de l’entreprise.
Les travailleurs de la société de Manutention Consignation Transit et Transport ( MCTT), ex GETMA/NECOTRANS, réclament le paiement de leurs arriérés de salaires estimé à 8 mois. Ils ont sollicité l’intervention de la Confédération syndicale gabonaise (Cosyga) et demandent par la même occasion, le départ de l’administrateur judiciaire au motif de mauvaise gestion.
Les agents de MCTT sont mécontents et le font savoir, « Nous souhaitons entrer dans nos droits. À l’approche de la rentrée des classes, c’est carrément inacceptable! » a réagi un employé qui évoque une situation de crise. Ces agents qui attendent leurs salaires depuis 8 mois, risquent de ne pas répondre présents à la rentrée scolaire. Chose qui n’est pas agréable à vivre pour ces pères et mères de famille en période où tous les parents sont préoccupés par la rentrée scolaire.
Aux dires de ces agents, l’administrateur judiciaire, aurait embauché plusieurs consultants « il vient quand il veut, il embauche comme il veut et augmente les salaires des gens qu’il recrute, il a plusieurs consultants qu’il paie ». Il revient à se demander comment un administrateur peut avoir autant de consultants et par qui ils sont payés. Il n’est un secret pour personne que la société créée il y’ a plus de 25 ans rencontre des problèmes. Raison pour laquelle un administrateur judiciaire a été délégué pour redresser la société de transport.
En redressement judiciaire depuis février 2018, la Direction générale de MCTT a curieusement procédé au licenciement de 188 employés gabonais pour en embaucher d’autres non gabonais, indiquent certaines indiscrétions. Par ailleurs, la Cosyga sollicite l’intervention du ministre des transports Justin Ndoundangoye afin que 3 mois soient payés pour commencer afin de permettre à ces employés de faire la rentrée scolaire. Pour l’heure ils sont toujours dans l’attente. Tout espoir de voir ce conflit réglé est une question ouverte.
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