Suite à la communication faite, le 13 mai 2019 dernier par le porte-parole de la présidence de la République, Ike Ngouoni Aila Oyouomi, relative à la disparition de près de 353 conteneurs de Kévazingo. Suivi de fortes spéculations sur les réseaux sociaux, mettant en cause Pierre Claver Maganga Moussavou, le Vice-président de la République, les agents de cette institution, répondant de ce dernier exigent que la lumière soit faite aux fins de rétablir la vérité et ainsi le dédouaner de cette affaire. Le communiqué parvenu à notre Rédaction ci-dessous publié in extenso.
Nous, membres du cabinet du Vice-président de la République et à titre personnel, ayant appris comme lui-même à travers le communiqué de presse rendu public le 13 mai 2019 par le porte-parole de la présidence de la République, de l’existence depuis le 30 avril 2019, d’une affaire relative à la disparition de 353 conteneurs de Kévazingo, au demeurant sous scellés de la justice, nous étonnons et nous indignons de l’insinuation faite nommément sur les réseaux sociaux que le vice-président de la République serait la personnalité qui aurait signé, en lieu et place du président de la République, le document autorisant cette opération qui s’apparente à un acte de trahison à l’égard du chef de l’Etat qui l’a nommé d’une part, et de la nation gabonaise d’autre part.
C’est le lieu de rappeler à minima, la procédure pouvant amener le Vice-président de la République à signer tous textes en l’absence du président de la République et engageant l’Etat et la nation.
En effet, seule l’existence d’une habilitation expresse établie par les soins du directeur de cabinet du prédisent de la République ou du secrétaire général de la présidence de la République, après avis préalable du chef de département juridique, signée par le chef de l’Etat, peut autoriser le Vice-président de la République à signer en lieu et place du président de la République.
De mémoire, il n’est pas superfétatoire de rappeler qu’alors que M. le président de la République, son excellence Ali Bongo Ondimba, était en convalescence, la Cour constitutionnelle a établi au Vice-président de la République une habilitation pour présider le Conseil des ministres du 16 novembre 2018, exclusivement.
Par ailleurs, même en cas d’habilitation, le Vice-président de la République ne signe que les dossiers qui lui sont soumis par les membres du cabinet présidentiel instruits du dossier.
Le Vice-président de la République qui ne s’est jamais senti concerné par cette affaire, car nullement informé de la saisine de ces 353 conteneurs au port, reste serein et silencieux.
Tout en attendant que les auteurs de cette imposture soient sanctionnés avec la plus grande sévérité.
Pour finir, nous témoignons de la loyauté constante que le Vice-président de la République, voue à la première des institutions de notre pays, le président de la République ainsi que de son acharnement au travail.
Le cabinet du Vice-Président de la République
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