Deux jours après la cessation des cours à l’Université Omar Bongo (U.O.B) suite à plusieurs maux observés, les enseignants s’interrogent sur la non-réactivité du gouvernement gabonais face à ce mouvement d’humeur qui paralyse le système éducatif universitaire. La grève générale a été lancée le lundi 09 avril. Celle-ci n’est tout autre que la résultante du mouvement de grève généralisé par Dynamique Unitaire, qui s’insurge depuis un certain temps, contre les réformes prises par le gouvernement de la République. La section du Syndicat National des Enseignants-Chercheurs de l’Université Omar-Bongo (SNEC-UOB) dit être solidaire à Dynamique Unitaire et s’inscrit dans la guerre contre les reformes du gouvernement, prises en conseil des ministres, en février dernier. Cette campagne de Dynamique Unitaire vise à emmener le gouvernement à mieux gérer l’argent du contribuable. Pour le patron SNEC de l’UOB, il faut mettre fin à ces réformes par : « l’annulation pure et simple de l’ordonnance du 23 février du Conseil des ministres ». Une réforme qui, selon le dirigeant de Dynamique Unitaire, M. Mike Moukala Ndoumou , a : « pour objectif de privatiser et militariser l’agent public». D’autres points saillant sont tout aussi à mentionner, il s’agit entre autre de la revalorisation de la pension retraite, qui, conformément au nouveau système de rémunération dans sa donne actuelle, n’enchante pas les syndicalistes, mais aussi et surtout, l’épineuse question du dossier CAMES, dont les reclassements sont restés bloqués depuis 2014. Ce mouvement d’humeur intervient à moins de deux mois de la dernière grève, autant dire que l’activité académique une fois de plus sera perturbée. Rédaction Focus News.]]>
LES ENSEIGNANTS DE L’U.O.B SE LÈVENT CONTRE LES REFORMES DE L’ADMINISTRATION
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