Les femmes de l’Union Nationale (UN, opposition) ont lancé l’appel le 24 avril 2018, pour une redéfinition de la politique de la gratuité des accouchements, à l’occasion de la célébration en différée de la journée nationale de la Femme. Pour les femmes de l’UN, la gratuité des accouchements doit être inclusive et non réservée uniquement aux femmes âgées de plus de 18 ans : « Les gabonaises ne perçoivent pas l’utilité de cette annonce à partir du moment où le dispositif existant prend déjà en compte cet acte à travers la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale ‘CNAMGS), même pour les non immatriculées. Pour nous, cette structure a pris le soin d’installer un guichet d’enrôlement dans ses représentations hospitalières. Si le dispositif déjà mis en place par la CNAMGS demande à être amélioré, il doit continuer à être inclusif. Exclure les filles de moins de 18 ans, est contreproductif. Car il n’est pas rare de rencontrer des filles enceintes même dans les écoles primaires âgés de 11/12 ans », a déclaré Marie Agnès Koumba, Coordinatrice nationale du mouvement des femmes de l’Union nationale. Elle a qualifié la mesure proposée actuellement par le gouvernement de « discriminatoire » et de « superflue. » Le Mouvement des Femmes de l’Union nationale, est revenu également sur les quotas d’accès des femmes aux élections politiques et aux emplois supérieurs de l’Etat. Selon la Coordinatrice nationale du mouvement des femmes de l’Union nationale, le quota de 30% que le l’Etat propose pour l’accès des femmes aux postes supérieurs reste encore limité. « Il faut viser 50% comme le souhaite les nations unies d’ici 2030 », dira-t-elle. ]]>
Commentaires