L’Afrique, principalement le Bassin du Congo Ogooué, situé en Afrique centrale, est en phase de devenir le premier poumon de l’humanité au regard des efforts qui y sont faits afin de préserver l’environnement et la biodiversité pour lutter de façon plus efficace et concrète contre le réchauffement climatique qui s’est accentué ces dernières années.
En effet, le One Forest Summit organisé récemment par le Gabon et la France à Libreville, du 1er au 02 mars, a démontré que les pays africains ont toujours su , même sans aides, minimiser le taux de déforestation annuel et d’émission de gaz à effet de serre. C’est d’ailleurs à juste que le Gabon est cité parmi les pays les plus neutre en carbone à travers le monde.
Ces dernières années l’Afrique est devenue l’enjeu prioritaire quand il faut parler de climat dans les conférences et autres sommets mondiaux ou réunions africaines . Pour la journée internationale des Forêts placée sous le thème ” Forêts et santé “, les regards sont de nouveau tournés vers l’Afrique et l’Amazonie, au sud de l’Amérique. En effet, la diversité de la biodiversité forestière de ces deux bassins forestiers participe énormément aux recherches scientifiques en matière de médecine moderne. Mais malheureusement, l’on dénote une forme de négligence en ce qui concerne la médecine traditionnelle qui pourtant prend également appui sur les essences forestières.
Au Gabon par exemple, recouvert de plus de 85% du territoire national par la forêt, les populations rurales qui n’ont pas forcément accès aux médicaments de la médecine moderne, ont très souvent recours à la médecine traditionnelle. Peuple de la forêt, peuple bantu, les populations d’Afrique Centrale ont toujours eu un savoir-faire particulier et un lien évident avec la forêt. En réalité donc, à l’occasion de la journée internationale des Forêts, l’on devrait célébrer le fait que les forêts Africaines soient à la rescousse du Monde.
Herton-séna Omoungou
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