La casse ou l’appel à l’insurrection serait-il devenu le projet de société d’une partie de l’opposition gabonaise à quelques mois des élections générales, notamment la présidentielle ? Cette question taraude l’esprit des populations gabonaises au regard des discours de plus en plus violents et ” anti républicains” que tiennent certains acteurs politiques qui pourtant ont pour ambition de diriger un jour le Gabon.
Ancien vice-président du SENAT, chambre haute du Parlement gabonais, ancien sénateur, représentant provincial ( Woleu-Ntem) de l’Union Nationale ( UN), parti politique de l’opposition, Jean Christophe Owono Nguema en causerie politique à Minvoul, apparaît dans une vidéo sur la toile où il tient des propos qui flirtent avec “l’appel à l’insurrection” au lendemain de la proclamation des résultats de la présidentielle et surtout au cas où le futur candidat de la majorité présidentielle remporterait ladite élection. ” 2023 là, c’est ça passe ou ça casse, vous allez avoir peur de mourir pourquoi ? 2023 on va à l’abattoir nous tous, ils vont nous tuer “, déclare l’ancien vice-président du SENAT.
Des propos qui indignent au regard de la haute personnalité qui les tient. Ils sont d’une extrême dangerosité qui semble avoir fait oublier à l’ancien sénateur les évènements d’août 2016, où l’opposition gabonaise avait instrumentalisé certains jeunes pour tout saccager dans les rues. Des jeunes qui aujourd’hui regrettent et appellent tous à des élections générales apaisées avec le slogan ” 2023 Zéro casse “. Plutôt donc que de proposer un projet de société qui puisse permettre aux populations d’avoir une idée sur les ambitions de l’opposition pour le pays et son peuple, une partie de l’opposition préférerait miser sur la violence, des propos ” moyenâgeux” qui devraient interpeller la population sur les intérêts inavoués de l’opposition gabonaise.
La rédaction
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