Dans la province du Haut-Ogooué, l’exploitation illégale pourtant fortement interdite par la loi, est semble-t-il devenue une affaire de la plus grande importance au point que dans la nuit du mercredi 14 au jeudi 15 septembre, la vie des écogardes gabonais a une nouvelle fois été mise en danger au cours d’une intervention en forêt où ils sont tombés sur des trafiquants étrangers lourdement armés, qui auraient reçu une aide inédite de la part de certains gendarmes.
En effet, une unité d’éco-gardes de l’Agence des Parcs nationaux (ANPN), chargée de la lutte contre la criminalité faunique a été contrainte d’ouvrir le feu sur des exploitants illégaux d’or dans l’une des forêts de Bakoumba, où ces derniers auraient trouvé refuge afin de mener tranquillement leurs activités, avec la bénédiction de certaines autorités locales ?
Armés jusqu’aux dents, les trafiquants n’auraient pas hésité à ouvrir le feu sur les éco-gardes malgré le fait que ces derniers avaient adressé des sommations d’usage afin que lesdits trafiquants se livrent d’eux-mêmes. ”À peine la sommation faite, une pluie de balles de gros calibres s’est abattue sur mes collègues et moi”, a indiqué l’un des éco-gardes.
C’est donc par légitime défense que les éco-gardes gabonais vont riposter et réussir à blesser trois trafiquants sans mettre la vie de ces derniers en danger. Mais le plus curieux pour les éco-gardes fût la présence sur les lieux des gendarmes qui auraient été appelés à l’aide par les trafiquants.
Désormais une certaine presse se précipite pour vouloir présenter à tout prix des exploitants illégaux des richesses de notre sous-sol national comme des victimes et traite de tous les noms des éco-gardes qui au péril de leur vie tentent par tous les moyens de lutter contre ce qui apparaît clairement comme un enjeu de sécurité nationale.
Herton-Séna OMOUNGOU
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