Cette proposition faites par le gouvernement vise un apaisement des tensions sociales et se trouve en adéquation avec la volonté des syndicalistes.
toutefois, déplorant la répression des marches des élèves qui protestaient contre les nouvelles mesures d’attribution des bourses, Jeannette Nsiama Ontsia, la Coordinatrice des confédérations syndicales, a dit appuyer la mise sur pied d’un cadre de concertation élargie, envisagé par les autorités gabonaises dans le but de poursuivre les réflexions relatives aux préalables et autres aspects fondamentaux nécessaires à la mise en place d’une école d’excellence.
En effet, attachée aux vertus du dialogue social et du tripartisme si cher à l’Organisation internationale du travail (OIT), la Coordination des confédérations syndicales a déclaré son indignation face aux tentatives d’infiltration qui avaient pour but de dévier la bonne marche de cette sortie de crise entreprise par le gouvernement.
Aussi, en reconnaissant que l’élaboration et la mise en œuvre des services essentiels de l’Etat, soit la santé, l’éducation, la douane, le transport et d’autres services privés et publics, incombent au gouvernement en sa qualité de puissance publique, il n’en demeure pas moins que celui-ci prenne en considération les avis des gouvernés encore appelés partenaires sociaux.
C’est pourquoi, face aux mesures conflictuelles entre les autorités gabonaises et les différentes parties, les confédérations syndicales ont toujours milité pour le dialogue social afin que de telles mesures soient sérieusement examinées par la négociation collective, conformément aux conventions internationales ratifiées par le Gabon.
La Coordination des confédérations syndicales a ainsi invité le Premier ministre chef du gouvernement, à prendre ses responsabilités en convoquant de toute urgence, les différentes parties concernées en vue d’une concertation sociale franche et sincère sur lesdites réformes et ce en vue de trouver des solutions acceptables par tous.
Daisy.
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