Du fait de la campagne de vérification des quittances de paiement annuel des taxes municipales lancée il y a une semaine, de nombreux taximen indélicats ont tout simplement garé leurs véhicules. Du coup, emprunter un taxi à Libreville relève désormais du miracle. La situation embarrasse les habitants qui éprouvent depuis quelques jours d’énormes difficultés à vaquer à leurs occupations quotidiennes. Les policiers de l’Hôtel de ville de Libreville qui mènent depuis vendredi une opération musclée de recouvrement de la taxe municipale règnent en maitre sur les principales artères de la capitale Libreville. « J’arrive désormais au bureau à 11 heures en raison de la rareté des taxis. C’est très pénible depuis quelques jours », s’est plaint un fonctionnaire gabonais. La Situation oblige de nombreux apprenants à battre le bitume pour se rendre dans les écoles, lycées et collèges. Les taximen en règle font dans la surenchère. Les coûts des trajets ont augmenté. C’est également pour certains particuliers dont nombreux se convertissent en transporteurs moyennant évidemment des espèces sonnantes et trébuchantes, une véritable aubaine pour se faire de l’argent. Comme dans toutes les situations difficiles, c’est le petit peuple, qui paie les frais de cette situation. La Rédaction]]>
Les taxis de plus en plus rares dans la capitale gabonaise
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