Pour desengorger les prisons, la justice gabonaise vient d’obtenir la possibilité de condamner à une peine d’intérêt général certaines personnes dont la culpabilité serait reconnue par les instances compétentes.
Une décision qui va participer à la réinsersion des délinquants dans la société. Notons que cette condamnation à la peine de travail d’intérêt général, ne s’applique qu’aux délits et contraventions. Rien à voir avec les grands criminels qui sont considérés comme de vrais dangers pour la société et donc mis derrière les barreaux pour protéger les citoyens.
En effet, le projet de décret fixant les modalités d’exercice du Travail d’intérêt général en République Gabonaise qui a été entériné en Conseil des ministres, vise à offrir aux juridictions de jugement, en cas de culpabilité des personnes poursuivies, la possibilité de condamner à une peine de travail d’intérêt général qui est l’une des peines de substitution à l’emprisonnement et à l’amende.
En août, selon la ministre de la Justice, Erlyne Antonela Ndembet-Damas, le nombre de personnes détenues dans nos prisons était de 5226. La surpopulation en milieu carcéral constitue un sérieux problème. Ce qui occasionne les violences de tout genre au sein des pensionnaires. D’ailleurs le gouvernement a envisager l’extension des centres pénitentiaires.
Aussi, le gouvernement a pensé à mettre en place des peines alternatives pour raccourcir les délais de détention au Gabon.
FGM
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